Revue scientifique internationale - La sélection
Parodontologie
Il s'agit de rechercher les relations possibles entre les polymorphismes du gène IL-1, l'état parodontal, les bactéries sous-gingivales et les taux d'anticorps sériques du sang circulant aux bactéries pathogènes parodontales.
Cent trente-deux patients présentant une maladie parodontale et 73 contrôles constituent l'échantillon des sujets recrutés pour cette évaluation. Après une analyse clinique...
Il s'agit de rechercher les relations possibles entre les polymorphismes du gène IL-1, l'état parodontal, les bactéries sous-gingivales et les taux d'anticorps sériques du sang circulant aux bactéries pathogènes parodontales.
Cent trente-deux patients présentant une maladie parodontale et 73 contrôles constituent l'échantillon des sujets recrutés pour cette évaluation. Après une analyse clinique (paramètres usuels), des prélèvements de plaque sous-gingivale ont été traités par sondes ADN. Des anticorps IgG sériques aux bactéries parodontales ont été analysés par immuno-essais. Les polymorphismes à IL-1A (position + 4845) et IL-1B (position + 3953) ont été étudiés par réaction de la chaîne polymérase (test PCR). Un génotype positif est défini comme un allèle (≠ 2) présent à chaque site.
Aucune répartition spéciale du génotype composite n'a été observée entre les sujets testés et les contrôles. Mais la présence du gène composite peut être corrélée positivement avec la sévérité de la perte d'attache, négativement avec le niveau d'anticorps sériques contre les bactéries sélectionnées.
Le génotype composite ne permet pas de distinguer des patients atteints de maladie parodontale des sujets sains. Seule la corrélation avec la sévérité de la perte d'attache peut être avancée.
Cette étude confirme une fois encore la valeur de ce test génétique : seule la notion de susceptibilité peut être avancée. La prédictibilité de développer une maladie parodontale ne peut lui être associée aujourd'hui, en fonction de la valeur des outils diagnostiques dont nous disposons.