Lexique des termes les plus couramment rencontrés dans les publications traitant de parodontologie - JPIO n° 1 du 01/02/2005
 

Journal de Parodontologie & d'Implantologie Orale n° 1 du 01/02/2005

 

Articles

F. ALCOUFFE*   F. BAUER**  


*Faculté de chirurgie dentaire
Université Paris-VII
**Paris

Avertissement

Le langage de la parodontologie comprend un certain nombre de termes usuels à la communauté médicale auxquels s'ajoutent d'autres, plus spécifiques. Le but de ce lexique a été de recenser les plus courants. Il est issu du lexique « dentiste » du site www.parodontologie.com qui comprend un second volet, le lexique « patient », regroupant des termes moins scientifiques et qui ne figurent pas ici. Ils...


Avertissement

Le langage de la parodontologie comprend un certain nombre de termes usuels à la communauté médicale auxquels s'ajoutent d'autres, plus spécifiques. Le but de ce lexique a été de recenser les plus courants. Il est issu du lexique « dentiste » du site www.parodontologie.com qui comprend un second volet, le lexique « patient », regroupant des termes moins scientifiques et qui ne figurent pas ici. Ils sont, l'un comme l'autre, constamment actualisés.

L'importance des publications en langue anglaise fait que de nombreux mots ou sigles anglais sont utilisés directement dans les textes français. Toutes les fois où cela a été possible, l'origine du terme ou du néologisme a été donnée.

A

Absorption : processus d'attraction d'une substance dans la masse d'une autre substance. À l'absorption succède la libération.

Adsorption : phénomène d'adhésion superficielle d'une substance solide, liquide ou gazeuse dans les tissus, de drogues ayant un certain degré de substantivité ou rémanence (ces deux termes sont synonymes). La liaison n'est marquée ni par une combinaison chimique, ni par une dissolution. À l'adsorption succède l'élution.

Alternée (étude en succession) (de l'anglais alternating sequence) : voir Croisée (étude).

Apparié (groupe) (de l'anglais matched group) : qualifie un groupe de sujets assortis selon certains critères : âge, sexe, etc.

Arrondi (mesure arrondie) : opération arithmétique visant à éliminer les décimales ; en matière de sondage, arrondi convenu au millimètre supérieur ou inférieur.

Attache : la réattache désigne la réinsertion de fibres desmodontales après séparation (chirurgicale ou traumatique) sur une surface cémentaire possédant encore ses fibres. La nouvelle attache conjonctive désigne la formation d'un nouveau ligament parodontal sur une surface cémentaire privée de ses fibres (soit par l'évolution de la maladie, soit par surfaçage).

Ces deux schémas histologiques sont à distinguer de l'épithélium de jonction long qui est une réparation par coaptation épithéliale.

Aveugle : dans une étude en simple aveugle, l'examinateur n'est pas au courant de l'appartenance des sujets (au groupe test ou au groupe contrôle). Toutes les fois que c'est possible, les participants doivent aussi ignorer le type de traitement reçu, c'est le double aveugle.

B

BANA : sigle de N-benzoyl-DL-arginine-2, naphthylamide. Test diagnostique fondé sur la détection d'enzymes sécrétées par quelques pathogènes suspectés. Existe en trousse d'utilisation rapide au fauteuil.

Biais de publication : le plus courant est la censure qui s'exerce sur les résultats négatifs des nouveaux produits qui ne laisse au lecteur que les publications favorables.

Biofilm : état d'agrégation très résistant que connaissent les bactéries sur les parois de la poche parodontale.

Biomatériaux-substituts osseux : catégorie englobant les matériaux synthétiques ainsi que les allogreffes et xénogreffes dès lors que la préparation en a détruit la vitalité cellulaire.

Bioverres (ou verres bioactifs) : concept récent de biomatériau, selon lequel des granules de verre contenant du calcium et du phosphore montreraient non seulement une bonne ostéoconduction mais aussi une ostéoproduction à l'interface.

Biseau externe (incision à) : désigne une incision de gingivectomie à direction apico-coronaire (opposé : biseau interne).

Biseau interne (incision à) : désigne une incision de gingivectomie ou de lambeau à direction corono-apicale.

C

Cavitation : formation de bulles de gaz dans un milieu liquide dont l'implosion génère des ondes de choc.

Chirurgie muco-gingivale : chirurgie visant à corriger les mauvais rapports gencive attachée/muqueuse alvéolaire. Dénommée, depuis 1992, protocole de chirurgie plastique.

Chirurgie de la poche : chirurgie visant à corriger l'un des effets de la maladie parodontale.

CMB : pour un antibactérien, sigle de concentration minimale bactéricide.

CMI : pour un antibactérien, sigle de concentration minimale inhibitrice.

Comparative (étude) : caractérise toute étude dans laquelle deux protocoles expérimentaux (ou plus) sont comparés sans référence à un groupe contrôle placebo.

Commensal (pour une bactérie) : qui partage la nourriture de son hôte sans préjudice pour ce dernier.

Consécutifs (cas) : ne peut se définir que par ses antonymes. Ce sont des cas qui ne sont ni randomisés ni sélectionnés, ce sont les x premiers cas qui se présentent.

Contrôle (étude) : caractérise toute étude dans laquelle un groupe test ou expérimental est comparé à un groupe contrôle ne recevant pas le traitement. Le groupe contrôle peut, dans certains cas, être considéré comme non éthique (lorsqu'il s'agit de l'observation de l'évolution de pathologies non traitées).

Consentement (formulaire de) : doit être signé par tout participant volontaire à une étude. Le formulaire contient une description détaillée de la nature de l'étude. Il précise que le sujet a le droit de se retirer à tout moment.

Complète (bouche) : désigne un enregistrement effectué sur toutes les dents de la bouche (voir Partielle).

Croisée (étude) : protocole d'étude avec permutation, c'est-à-dire inversion des séries à la fin de la première période (en anglais : crossover). Avec ce type de protocole, le groupe contrôle placebo devient groupe expérimental ou test à la fin de la première période. Synonyme : étude alternée.

D

Déhiscence : défaut d'os cortical à forme d'échancrure, à la différence de fenestration.

Débridement : terme d'acception assez large. Littéralement, c'est l'intervention visant à éliminer les brides de granulation. Le terme est utilisé à la fois lors d'un lambeau et en curetage aveugle. On l'utilise aussi parfois pour la paroi dure de la poche.

Distraction (osseuse) (du latin distrahere, tirer en sens inverse) : c'est une technique d'augmentation osseuse fondée sur le concept d'étirement d'une zone de réparation par traction régulière avant minéralisation complète. La voie de recherche est plus prometteuse en implantologie qu'en parodontologie du fait des difficultés de mise en œuvre sur les arcades dentées.

Dérive (de l'examinateur) (de l'anglais examiner drift) : infléchissement de la cotation de tout examinateur dans les études à long terme. Ce processus bien connu est compensé par des réétalonnages fréquents des examinateurs.

Divisée (bouche) (de l'anglais split-mouth design) : ce sont les conditions expérimentales dans lesquelles des traitements différents sont appliqués à des secteurs différents de la bouche (en général droit et gauche).

DFDBA (de l'anglais : demineralized freeze dried bone allograft) : allogreffe osseuse congelée puis desséchée, et déminéralisée. Fournie par les banques d'os.

E

ELISA (test) : acronyme anglais d'enzyme linked immuno-absorbent assay (mise en évidence d'une réaction immunitaire grâce à la liaison enzymatique). Agit grâce à la réaction colorimétrique d'une enzyme liée à l'anticorps.

Équilibrés (groupes) (de l'anglais balanced groups) : ce sont des groupes comparables au début de l'étude. La formation de tels groupes est parfois appelée stratification (sous-entendu, stratification des données).

Étalonnage (de l'anglais calibration) : c'est l'appréciation de la reproductibilité des mesures effectuées par un examinateur donné lors d'études. Elle est réalisée après un entraînement. On parle de reproductibilité de mesures interexaminateurs quand un même sujet est codé par deux examinateurs différents, et intra-examinateur quand il s'agit du même examinateur. Les études multicentriques font une large place à l'étalonnage des examinateurs.

Enveloppe (lambeau) : désigne un lambeau dont l'étendue autorise la réclinaison sans incisions de décharge.

Expérience (effet) : voir Hawthorne (effet).

F

Facteurs de croissance : ensemble des signaux qui contrôlent le processus biologique très strict de la cicatrisation.

Facteurs de risque (de l'anglais odds ratio signifie le rapport existant entre 2 facteurs de risque) : éléments locaux ou environnementaux dont les statistiques ont mis en évidence une corrélation avec une destruction parodontale sévère.

Factuel (le) : voir Preuve.

FDBA (de l'anglais freeze dried bone allograft) : allogreffe osseuse desséchée et congelée. Fournie par les banques d'os (voir DFDBA).

Fenestration : défaut d'os cortical en forme de fenêtre, à la différence de la déhiscence.

G

Gingivite expérimentale : protocole d'étude de la gingivite chez un (ou des) sujet(s) sain(s) chez lequel (lesquels) on arrête toute mesure d'hygiène pour laisser la plaque s'accumuler.

H

Hawthorne (effet) : phénomène par lequel l'inclusion d'un sujet dans un groupe d'étude le dynamise et change son comportement. Mis en évidence par un groupe de psychotechniciens aux États-Unis dès les années 1930 dans un atelier d'ouvrières, l'atelier Hawthorne.

Histoire naturelle de la maladie : étude de l'évolution de la maladie sans traitement.

I

Indice(s) : moyen(s) de mesure reconnu(s) pour quantifier les données épidémiologiques (indices gingivaux, parodontaux, osseux, etc.).

Infection endogène : infection causée par les organismes présents chez l'hôte (ou commensaux).

Infection exogène : infection causée par un organisme extérieur.

Ingénierie tissulaire (de l'anglais engineering) : étude d'un projet industriel sous tous ses aspects (selon le Larousse). Il s'agit, dans le domaine parodontal, de la construction de dispositifs destinés à l'étude, à la modification et à l'assemblage des tissus durs et mous fonctionnels, d'origine naturelle ou synthétique (Hutmacher).

Interéchantillon (effet) (en anglais : carry over effect) : il s'agit d'une contamination entre deux échantillons dans une étude de type croisé.

L

Lambeau : terme d'utilisation chirurgicale qui a pour origine une traduction erronée de l'anglais flap (rabat, volet). S'il concerne l'ensemble des tissus mous (épaisseur totale), sa réclinaison permet au chirurgien l'accès à l'os. S'il y a dissociation de la muqueuse et du périoste (épaisseur partielle), il permet certaines formes de chirurgie muco-gingivale.

Libération (systèmes à) : les systèmes à libération locale lente se divisent en deux catégories : les procédés à libération prolongée (anglicisme) (jusqu'à 24 heures) et ceux à libération contrôlée (anglicisme) (au-delà de 24 heures).

Lignée bactérienne : voir Souche bactérienne.

M

Marqueurs : indicateurs, en général chimiques ou biologiques, permettant d'apprécier l'activité de la maladie.

Méta-analyse : le préfixe grec meta signifiant participation, c'est l'analyse d'un certain nombre de publications traitant du même sujet afin d'augmenter la sensibilité des études (la référence n quantifie les publications).

Micelle : agglomérat moléculaire caractéristique de l'état colloïdal.

Motile (ou mobile) : caractéristique de certaines bactéries réputées très impliquées dans le processus pathologique (mobilité observée au microscope dans les prélèvements).

Multicentrique (étude) : étude menée sur des populations différentes par des centres de recherche différents avec des protocoles et des buts identiques.

N

Négatif : désigne un site (ou un individu) ne répondant pas à un test de dépistage de maladie. Aussi employé à la forme négative (faux négatif) pour désigner un site malade non identifié.

Nouveauté (effet) : il joue en faveur des nouveaux produits. Par exemple, l'utilisation d'une brosse à dents électrique rend le sujet plus attentif à son hygiène buccale.

Norme de référence (en anglais : gold standard) : consensuellement reconnue, en général pour une thérapeutique largement validée.

O

Observance thérapeutique (ou adhésion) (en anglais : compliance) : indispensable aux sujets d'un échantillon, surtout si ceux-ci sont suivis à long terme.

Ostéoconduction : propriété qu'auraient certaines substances de favoriser la croissance osseuse.

Ostéo-induction : propriété qu'auraient certaines substances de créer de l'os. Jamais établie pour aucune d'elles à ce jour.

Ostéoplastie (à partir du grec, qui modèle l'os) : en chirurgie parodontale, remodelage des procès alvéolaires en une forme plus physiologique sans élimination de l'os de soutien.

Ostéotomie (à partir du grec, qui coupe l'os) : en chirurgie parodontale, apicalisation de l'os crestal entourant les racines dentaires, c'est-à-dire avec élimination d'os de soutien.

P

Paradigme : conception théorique dominante à une certaine époque dans une communauté scientifique.

Parodontite idiopathique : parodontite locale ou due à la plaque.

Parodontite systémique : manifestation parodontale d'une maladie générale.

Paroi dure (de la poche) : cément radiculaire « endotoxiné » (néologisme : imprégné de toxines).

Paroi molle (de la poche) : épithélium invaginé.

Partagée (bouche) ou demi-bouche : désigne un enregistrement réalisé uniquement sur certaines dents considérées comme caractéristiques d'une bouche. Méthode souvent utilisée dans les études épidémiologiques afin de gagner du temps (voir Complète).

Pathogènes supposés : germes dont on considère aujourd'hui qu'ils sont les plus impliqués dans le processus pathologique. Aussi appelés germes cibles sur un plan thérapeutique.

Perte d'attache : c'est, exprimée en millimètres, la distance qui sépare la jonction amélo-cémentaire de l'attache épithéliale (différente de la profondeur de poche).

Placebo (effet) : les interactions psycho-physiologiques font qu'une drogue constituée du seul véhicule, sans le principe actif, possède un effet non négligeable pouvant agir même sur la douleur.

Planctonique : condition de vie des bactéries en solution aqueuse, c'est-à-dire dispersées (opposé : biofilm).

Positif : désigne un site (ou un individu) répondant à un test de dépistage de la maladie. Aussi employé à la forme négative (faux positif) pour désigner un site identifié, à tort, comme malade.

Post-antibiotique (effet) : survient dès que la concentration est retombée sous le niveau de la concentration minimale inhibitrice ; dure plus longtemps chez les agents inhibant la synthèse des protéines (macrolides et tétracyclines) que chez les bêta-lactamines.

Potentiel redox : potentiel d'oxydo-réduction d'un corps.

Précision (d'un test diagnostique) : appréciation générale de sa sensitivité (anglicisme) et de sa spécificité.

Preuve (médecine factuelle ou médecine fondée sur les preuves) : la médecine factuelle, ou fondée sur les preuves (en anglais : evidence-based medecine), ne prend en compte que les données étayées par des faits vérifiés par des études cliniques aussi dépourvues de biais que possible. Elle réfute toute argumentation théorique. Concerne essentiellement le domaine thérapeutique.

Prévalence : nombre de cas d'une maladie à un moment donné, dans un endroit donné.

Prévention primaire : en parodontie, vise à empêcher l'apparition d'une gingivite grâce à la mise en œuvre d'un contrôle de plaque adéquat.

Prévention secondaire : voir Thérapeutique de soutien.

Princeps (étude) : vient du latin et signifie qui occupe la première place (celle du prince) ; caractérise la publication de référence dans une voie de recherche donnée.

Q

Quadrant : quart d'une bouche, divisée selon ce principe en deux moitiés maxillaires et deux mandibulaires (voir Sextant).

R

Randomisé : francisation de l'anglais random, au hasard (le mot anglais random vient lui-même du français « randon » [course précipitée, fuite], l'équivalent français devrait logiquement être « randonisation »). Qualifie une étude dont l'échantillon n'a pas été sélectionné.

Réentrée : réouverture chirurgicale d'un site précédemment opéré pour apprécier de visu le comblement osseux. Ne permet pas d'apprécier la nature du tissu de l'interface os-dent (conjonctif ou épithélium).

Régénération : la régénération parodontale est le renouvellement complet des tissus de soutien de la dent, c'est-à-dire os alvéolaire, ligament parodontal, cément et gencive.

Régénération tissulaire guidée (RTG) : technique chirurgicale visant à éliminer les cellules épithéliales du défaut osseux et à privilégier l'expression des cellules du ligament. La séparation est obtenue grâce à une membrane.

Régression à (ou vers) la moyenne : dénomination statistique de la tendance de tout examinateur à sous-estimer les valeurs extrêmes lors de la répétition des mesures. Ce phénomène introduit un biais dans les études longitudinales où les mesures des sites profonds tendent à diminuer et celles des sites peu profonds à augmenter.

Réparation : la réparation parodontale est un processus cicatriciel qui reconstitue seulement partiellement les tissus de soutien détruits.

Reproductibilité : qualité d'une mesure statistique. Une erreur de reproductibilité d'un sondage (dont l'importance est d'autant plus grande que le site est peu profond) biaise une étude. On parle de reproductibilité intra-examinateur (faculté d'un examinateur donné à refaire les mêmes enregistrements des mêmes sites) et interexaminateurs (identité d'enregistrements d'examinateurs différents sur un même site).

Résilience : résistance aux chocs d'un matériau. Mot souvent utilisé à tort, pour le desmodonte, à la place d'élasticité.

S

Saprophyte : bactérie qui se développe sur des substances en putréfaction. Bien que ce soit sans préjudice pour l'hôte, la limite avec les parasites vrais est floue.

Sensitivité (de l'anglais sensitivity : sensibilité) : capacité d'un test diagnostique hôte-agent à mettre en évidence la présence du micro-organisme.

Sérologique (type) : catégorie dans laquelle on classe les microbes ou les virus selon leur réaction en présence de sérums contenant des anticorps spécifiques (source : dictionnaire Garnier-Delamare).

Sevrage (période de) (de anglais washout period) : c'est la période pendant laquelle, en étude croisée, un groupe ne prend pas de médicaments.

Sextant : sixième partie d'une bouche, divisée selon ce principe en trois secteurs maxillaires et trois secteurs mandibulaires (voir Quadrant).

Signification clinique : appréciation subjective du praticien ou du malade (voir Signification statistique).

Signification statistique : c'est l'appréciation mathématique permettant d'avancer qu'un résultat favorable est dû non au hasard mais au traitement testé.

Sondage (profondeur) : c'est, exprimée en millimètres, la profondeur de pénétration de la sonde lue au niveau du bord libre gingival (différente de la perte d'attache).

Sondes ADN ou ARN (acides désoxyribonucléique ou ribonucléique) : test de biologie moléculaire permettant d'identifier certains micro-organismes cibles grâce à un appariement à leur séquence nucléique (disponible en trousse). À ne pas confondre avec la sonde parodontale métallique.

Souche bactérienne (synonyme de lignée) : selon le dictionnaire médical Masson, ensemble d'organismes provenant d'un même ancêtre. Selon le dictionnaire Garnier-Delamare, colonie microbienne issue d'un seul germe recueilli sur un malade et multiplié par repiquages successifs sur différents milieux de culture.

Spécificité : capacité d'un test diagnostique hôte-agent à mettre en évidence l'absence du micro-organisme.

Substantivité : qualité propre à certaines drogues de se lier à des tissus durs ou mous (synonymes : adsorption, rémanence).

Superinfection : anglicisme pour surinfection. Recouvre plusieurs possibilités : une infection secondaire surajoutée à une infection primaire due à un autre organisme, une disparition des espèces bénéfiques ou des flambées multiples dues au même germe.

Symétrie (des lésions) : tendance à la répartition symétrique des lésions dans une même bouche. Selon certains, le facteur symétrie l'emporterait sur le facteur bactérien.

T

Taxonomie (ou taxinomie) : du grec taxi, ordre, et nomie, répartition, art de la classification des êtres vivants. En parodontologie, il s'agit le plus souvent de taxonomie bactérienne.

Thérapeutique correctrice : c'est la deuxième phase du traitement parodontal, en général chirurgicale, qui vise à corriger les effets de la maladie.

Thérapeutique étiologique : c'est la première phase du traitement parodontal. Elle vise à éliminer toutes les causes de rétention bactérienne, hygiène inadaptée comprise. Autrefois appelée préparation initiale.

Thérapeutique de soutien : c'est la troisième phase du traitement parodontal visant, à un rythme adapté aux nécessités du cas, à maintenir les résultats acquis. Aussi appelée prévention secondaire. Ancienne dénomination : maintenance.

Torus (du latin, objet rond en saillie, pluriel : tori) : saillie osseuse physiologique ou provoquée par la maladie qui, dans ce cas, crée une architecture osseuse inversée.

Demande de tirés à part

François ALCOUFFE : 48, avenue de la Motte-Picquet - 75015 PARIS - FRANCE.