L’Ordre conteste les accusations d’Incisiv - Clinic n° 10 du 01/10/2017
 

Clinic n° 10 du 01/10/2017

 

SOINS EN EHPAD ET À DOMICILE

ACTU

ACD  

L’Ordre conteste les accusations portées par la société Incisiv. Cette entreprise, créée en 2013, proposait d’apporter des soins bucco-dentaires dans les établissements d’hébergement des personnes âgées dépendantes (Ehpad) et à domicile. Elle s’occupait de la prise de rendez-vous, de la logistique (appareils de radiographie, d’aseptisation, fauteuil, outils, etc) et de l’assistante dentaire. Des praticiens libéraux partenaires assuraient les soins au tarif fixé par la...


L’Ordre conteste les accusations portées par la société Incisiv. Cette entreprise, créée en 2013, proposait d’apporter des soins bucco-dentaires dans les établissements d’hébergement des personnes âgées dépendantes (Ehpad) et à domicile. Elle s’occupait de la prise de rendez-vous, de la logistique (appareils de radiographie, d’aseptisation, fauteuil, outils, etc) et de l’assistante dentaire. Des praticiens libéraux partenaires assuraient les soins au tarif fixé par la nomenclature, auquel il fallait ajouter jusqu’à 270 euros pour frais d’organisation et de déplacement. Dans un « coup de gueule » contre l’Ordre national des chirurgiens-dentistes au mois de juillet, Incisiv dénonçait « les menaces » contre les praticiens qui travaillent pour elle « de sanctions ordinales, voire de radiation ». Et Incisiv accusait l’Ordre de ne proposer « aucune solution pour les personnes dépendantes ».

Pas de menaces

« Contrairement aux affirmations de la société Incisiv, le Conseil national de l’Ordre n’a menacé aucun praticien travaillant au service des personnes dépendantes de sanctions ordinales ni de radiation », indique l’Ordre. Il explique aussi que depuis longtemps, des initiatives ont été présentées par des associations de chirurgiens-dentistes pour soigner des personnes dépendantes, handicapées ou en situation précaire, mais qu’elles ne font pas « payer de frais supplémentaires non pris en charge ».

« Il est absolument impératif que soit faite la distinction entre une activité commerciale de location temporaire de matériel et la fourniture de soins dentaires, laquelle ne peut être réalisée que par un chirurgien-dentiste inscrit à l’Ordre, dans le respect des règles professionnelles et notamment celles encadrant la relation entre le patient et le praticien », conclut Gilbert Bouteille, président de l’Ordre.