Santé dentaire et développement ! - Clinic n° 05 du 01/05/2009
 

Clinic n° 05 du 01/05/2009

 

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C'EST MON AVIS !

Bernard DECROIX  

Coordinateur des programmes soutenus par AOI Pour en savoir plus : www.aoi-fr.org

nDepuis 25 ans, l'AOI est engagée dans une démarche de développement.

Action humanitaire et aide au développement sont à la fois complémentaires et différentes. L'action humanitaire nécessite des compétences pour agir vite et de façon efficace. L'aide au développement implique une vision à long terme et un professionnalisme qu'il faut enrichir continuellement; c'est une démarche difficile, sans recette miracle.

Lors du colloque organisé à l'occasion des 25...


nDepuis 25 ans, l'AOI est engagée dans une démarche de développement.

Action humanitaire et aide au développement sont à la fois complémentaires et différentes. L'action humanitaire nécessite des compétences pour agir vite et de façon efficace. L'aide au développement implique une vision à long terme et un professionnalisme qu'il faut enrichir continuellement; c'est une démarche difficile, sans recette miracle.

Lors du colloque organisé à l'occasion des 25 ans de l'AOI, Hubert Balique (médecin de santé publique et conseiller du ministre de la Santé du Niger), a précisé que le développement du pays appartient d'abord à ce pays. Les responsables de l'action sanitaire sont les ministères de la Santé. Les ONG ont parfois des difficultés à le comprendre et à trouver leur place dans le processus de développement.

La santé bucco-dentaire ne figure pas parmi les grandes priorités mais doit être prise en compte à sa juste place. Si elle n'est pas une priorité pour les décideurs, elle en est une pour celui qui a mal aux dents.

L'amélioration de la santé bucco-dentaire des populations défavorisées, particulièrement dans les pays en développement, ne saurait s'accomplir sans une démarche de santé publique et d'intégration à la santé générale.

Le développement suppose une connaissance approfondie de la situation rencontrée sur le terrain. Peu à peu, des ONG ont adapté leurs méthodes en favorisant le travail en réseau, sans se départir d'un objectif incontournable de qualité et d'efficacité. Le pragmatisme et le bon sens n'empêchent pas la rigueur scientifique.

Aujourd'hui, quels sont les grands axes soutenus par une ONG comme l'AOI ?

L'axe majeur est celui de la formation. Il vise à renforcer les compétences des responsables dans les différents pays. Les autres axes sont la prévention avec l'accès au fluor, le contrôle de l'infection et le soulagement de la douleur.

L'AOI a acquis une certaine expérience reconnue par l'OMS, le ministère des affaires étrangères et des universités.

Sur les 40 000 chirurgiens-dentistes en France, 2500 soutiennent l'association.

Ce n'est pas suffisant.

Soyons plus nombreux à accompagner les pays en développement dans leur démarche et donnons-nous les moyens d'être solidaires. n