Résultats cliniques des implants Screw-Vent. Etude prospective de 7 ans

L'essentiel de ce qu'il faut retenir :

Cette étude prospective porte sur 85 implants Screw Vent, suivis pendant une période de sept ans. Le taux de succès implantaire est de 65,2 % à la mandibule et de 43,5 % au maxillaire.

Revue de littérature : les mêmes auteurs De Bruyn et al. (1992) rapportent pour ces 85 implants Screw Vent un taux d'échec à un an de 11 % au maxillaire et pas d'échec à la mandibule. Par contre, un tiers des implants examinés présente une perte osseuse anormale entre 2 et 4 mm.

Rosenberg et al. (1991) rapportent le devenir des implants Screw Vent chez 75 patients à quatre ans. Le taux d'échec implantaire est de 56 %.

Pour Morris et al. (1997), le taux d'échec implantaire est de 5,8 % au stade II de la chirurgie implantaire pour des implants Screw Vent mis en place au maxillaire. Les résultats à long terme ne sont pas rapportés.

Ce que j'en pense :

Le taux de succès rapporté par les auteurs est incroyablement bas. Il y a peu d'étude à long terme sur les implants Screw Vent. Par contre, il est inconcevable que pour les auteurs belges, une étude du Dr P. G. Khayat, publiée en français en 1995 dans le Journal de parodontologie et d'implantologie orale n'ait pas été mise dans la bibliographie. Le taux de succès rapporté est supérieur à 95 %. Une analyse précise et critique de cet article aurait certainement augmenté la valeur de l'étude pésentée.

Ce que j'ai appris :

Peu d'articles ont été publiés sur les implants Screw Vent. Les taux de succès à long terme sont extrêment faibles d'après la plupart d'entre eux à l'exception de celui du Dr Khayat.