Analyse de la surface d'implants en titane lisse ou rugueux (jet d'alumine et mordançage à l'acide)

But de l'étude

Comparer in vitro le comportement de fibroblastes et d'ostéoblastes sur des surfaces implantaires lisses et rugueuses.

Matériels et méthodes

Des fibroblastes et des cellules ressemblant à des ostéoblastes sont mis en culture sur des implants lisses et rugueux afin d'étudier la cytotoxicité des surfaces implantaires (mise en culture des cellules de souris dans un milieu contenant des molécules de surface des implants ; incorporation d'un colorant qui sera bien absorbé par les cellules vivantes et moins bien par les cellules mortes), la viabilité et la fixation des fibroblastes sur ces surfaces (mise en culture des cellules sur les implants ; évaluation de l'activité de la succino-déshydrogénase (cycle de Krebs) et de la fixation des cellules après lavage) et enfin la fixation des cellules osseuses sur les implants (mise en culture de cellules osseuses immatures issues d'un ostéosarcome humain sur les implants test et témoins).

Résultats

Sur les implants rugueux n'ayant subi que le jet d'alumine, il persiste des particules d'alumine tandis que les implants ayant été en plus mordancés ne présentent plus ces particules. Les surfaces lisses et rugueuses sont autant biocompatibles l'une que l'autre. Mais l'état de surface affecte la morphologie cellulaire : plate et étalée sur les surfaces lisses et irrégulières avec de nombreux pseudopodes sur une surface rugueuse.

Commentaires

Cette morphologie irrégulière pourrait, selon les auteurs, faciliter l'ancrage cellulaire et améliorer ainsi l'ostéointégration. La biocompatibilité des surfaces rugueuses a déjà été démontrée (Buser, 1991 ; Wenneberg, 1996) ainsi que l'aspect des cellules sur ces surfaces. Malgré un très beau protocole opératoire, cette étude n'apporte rien de nouveau.