Influence de la présence d'alcool sur les modifications du goût induites par deux bains de bouche à base de chlorhexidine à 0,12 %
 

Journal de Parodontologie & d'Implantologie Orale n° 4 du 01/11/2001

 

Articles

Béatrice STRAUB *   Delphine CHAUMAZ **   Olivier ROBIN ***  


*Unité fonctionnelle de parodontologie,
Service d'odontologie des Hospices civils de Lyon, France
**Unité fonctionnelle de parodontologie,
Service d'odontologie des Hospices civils de Lyon, France
***UFR d'odontologie de Lyon, France

Résumé

Cette étude vise à évaluer l'influence de la présence d'alcool sur les modifications du goût induites par l'utilisation de bains de bouche à base de chlorhexidine. L'intensité du goût de 3 concentrations (0,05 M, 0,25 M et 0,5 M) d'une solution de chlorure de sodium (salée) et d'une solution de saccharose (sucrée) a été évaluée par 28 sujets (17 femmes et 11 hommes) répartis en 2 groupes. Le premier groupe (n = 14) a utilisé un bain de bouche à base de chlorhexidine à 0,12 % alcoolisé (Prexidine®), le deuxième groupe (n = 14), un bain de bouche à base de chlorhexidine à 0,12 % non alcoolisé (Paroex®). Les résultats montrent que les 2 bains de bouche provoquent, après le rinçage, une réduction de la perception du goût salé, mais de façon significativement plus importante avec le bain de bouche alcoolisé. Il semble donc que la présence d'alcool puisse renforcer, par des mécanismes qui restent à élucider, l'altération du goût salé induite par la chlorhexidine. Ces résultats devraient être pris en compte lors de la prescription de bains de bouche, surtout chez les patients dont la fonction gustative est un outil professionnel indispensable (restaurateurs, par exemple) ou dont la consommation de sel doit être contrôlée (hypertendus, par exemple).

Summary

The purpose of this study was to evaluate the influence of alcohol on the modifications to taste sensation induced by the use of mouthrinses containing chlorhexidine. The taste intensity of 3 concentrations (0,05 M, 0,25 M and 0,5 M) of a NaCl solution (salty) and of a saccharose solution (sweet) was evaluated by 28 subjects (17 women, 11 men) divided into 2 groups. The first group (n = 14) used an alcoholic 0.12 % chlorhexidine mouthrinse (Prexidine®); the second group (n = 14), an alcohol-free 0.12 % chlorhexidine mouthrinse (Paroex®). The results showed that both mouthrinses induced an alteration in the perception of salty taste after the rinse which was significantly greater with the alcoholic mouthrinse. This may indicate that alcohol can reinforce the alteration to salty flavours induced by chlorhexidine, according to mechanisms that remain to be discovered. These results should be taken into account when chlorhexidine mouthrinses are to be prescribed to patients for whom the taste is important in their professional life (eg. chefs) and or for any patients whose salt consumption has to be controlled (eg. hypertensive patients).

Key words

Alcohol, mouthrinse, chlorhexidine, salinity

Introduction

La chlorhexidine, sous forme de digluconate, est une molécule largement prescrite dans les traitements parodontaux, en raison de ses propriétés antibactériennes (Luc et al., 1998). Cependant, son utilisation régulière provoque des effets secondaires dont les plus fréquents sont des colorations des dents et des muqueuses, ainsi que des modifications du goût (Milcent, 1997).

Plusieurs études ont en effet montré que des bains de bouche réalisés à l'aide d'une solution de chlorhexidine, à des concentrations requises pour que son activité antibactérienne puisse s'exercer (de 0,10 à 0,20 %), induisent des troubles du goût caractérisés par une nette diminution de la perception des saveurs salée et amère, sans modification notable de la perception des saveurs sucrée et acide (Lang et al., 1988 ; Helms et al., 1995 ; Gent et al., 1999 et 2000 ; Tharp et Breslin, 2000; Breslin et Tharp, 2001). Ces altérations, transitoires lors d'un rinçage unique, peuvent devenir gênantes lors de prescriptions sur de longues périodes, en particulier pour les patients dont la fonction gustative est un outil professionnel indispensable (restaurateurs, œnologues...) ou pour ceux dont la consommation de sel doit être contrôlée (hypertendus). Elles peuvent, par ailleurs, compromettre le suivi du traitement (Hepso et al., 1988). Cependant, les résultats de ces études ont généralement été obtenus avec des solutions pures de chlorhexidine, et non avec les bains de bouche habituellement utilisés, qui contiennent d'autres composés (Bernard, 1993). En particulier, l'effet de l'alcool contenu dans certains d'entre eux n'a jamais été pris en compte, alors qu'une altération du goût a été mise en évidence chez les buveurs d'alcool par électrogustométrie et gustométrie chimique (Le Mouel et al., 1977 ; Lelièvre et al., 1989). De plus, les évaluations ont été réalisées le plus souvent à court terme (au bout de quelques heures ou de quelques jours d'utilisation) et non sur une longue période d'utilisation.

L'objectif de cette étude est donc d'évaluer l'influence de la présence d'alcool sur la perception des saveurs salée et sucrée, en comparant les effets de 2 bains de bouche à 0,12 % de chlorhexidine, l'un alcoolisé, l'autre non alcoolisé, au début et à la fin d'une période de 1 mois d'utilisation (Straub et Robin, 2000).

Matériel et méthode

Sujets

L'étude a été réalisée sur 28 sujets volontaires (17 femmes et 11 hommes) âgés de 23 à 60 ans, ayant consulté dans l'Unité de parodontologie du Service d'odontologie des Hospices civils de Lyon. Ils présentaient une gingivite ou une parodontite nécessitant la prescription d'un bain de bouche antiseptique pour une période minimale de 1 mois.

Tous les patients étaient non fumeurs ou avaient arrêté de fumer depuis au moins 3 ans. Les sujets présentant une pathologie susceptible d'altérer la sensibilité gustative (grippe, rhume, sinusite...) ou une pathologie des glandes salivaires ont été exclus de l'étude. De même, aucune prise de médicaments susceptibles de modifier le goût ou la sécrétion salivaire n'a eu lieu pendant les 4 mois précédant l'étude. Un consentement libre et éclairé a été recueilli pour tous les sujets.

Bains de bouche

Les 28 sujets ont été répartis, au hasard, au sein de 2 groupes :

- le groupe A (avec alcool) (n = 14), dont les sujets ont utilisé le bain de bouche alcoolisé de chlorhexidine à 0,12 % (Prexidine®, laboratoires Pred) ;

- le groupe S (sans alcool) (n = 14), dont les sujets ont utilisé le bain de bouche non alcoolisé de chlorhexidine à 0,12 % (Paroex®, laboratoires Pharmadent).

La composition de ces 2 bains de bouche, quasiment identiques à l'exception de trois excipients, se différencie par la présence d'alcool retrouvé à raison de 10 g par flacon dans la Prexidine® et absent dans le Paroex®. Les bains de bouche ont été prescrits selon les recommandations des fabricants (solution pure dans les 2 cas), à raison de 2 fois par jour pendant 3 minutes.

Solutions test

La saveur sucrée est représentée par une solution de saccharose et la saveur salée par une solution de chlorure de sodium (NaCl). Trois concentrations sont testées pour chacune des 2 saveurs: faible (0,05 M), moyenne (0,25 M) et élevée (0,5 M). La concentration faible est proche du seuil de reconnaissance de la saveur, alors que la concentration la plus élevée est nettement supraliminaire. Toutes les solutions sont diluées dans de l'eau d'Evian, conservées à une température de 4 °C et amenées à température ambiante avant chaque test.

Protocole expérimental

Chaque sujet est testé individuellement au cours de 3 ou 4 séances :

- le premier test (T1) sert de contrôle, il se déroule avant le premier rinçage avec le bain de bouche ;

- le deuxième test (T2) est réalisé juste après un premier bain de bouche effectué pendant 3 minutes et rinçage à l'eau d'Evian ;

- le troisième test (T3) est réalisé au bout de 1 mois d'utilisation du bain de bouche, à raison de 2 bains de bouche par jour pendant 3 minutes (pas de bain de bouche pratiqué juste avant le test). Le bon suivi du traitement a été contrôlé auprès de chaque patient entre T2 et T3 ;

- un quatrième test (T4) est éventuellement réalisé si des modifications gustatives persistent à l'occasion du test précédent. Il est alors pratiqué 1 semaine plus tard, après l'arrêt des bains de bouche.

Les séances se déroulent de la façon suivante: les 6 solutions tests sont présentées au sujet dans 6 verres identiques (numérotés de 1 à 6), selon un ordre randomisé. Chaque verre contient 5 ml de l'une des 6 solutions que le sujet goûte pendant 5 secondes, dans l'ordre qui lui est indiqué, puis rejette. Après chaque solution, le sujet évalue la nature et l'intensité de la saveur perçue et se rince ad libitum avec de l'eau d'Evian. Le protocole se poursuit de façon identique pour les 6 solutions tests.

L'évaluation de la nature et de l'intensité de la saveur de chaque solution test est réalisée par les sujets, à l'aide d'une échelle numérique en 4 points, qui attribuent une note (ou score d'intensité) de 0 à 3 ayant la signification suivante :

- 0 : solution sans goût particulier ;

- 1 : solution légèrement salée ou sucrée ;

- 2 : solution moyennement salée ou sucrée ;

- 3 : solution très salée ou sucrée. Une comparaison des moyennes des scores d'intensité entre les sujets du groupe A (bain de bouche alcoolisé) et ceux du groupe S (bain de bouche non alcoolisé) est effectuée pour chaque séance et chaque concentration à l'aide du test de Mann-Whitney. Le seuil de significativité est fixé à p < 0,05.

Résultats (fig. 1)

Trois patients ne sont pas revenus pour les tests à T3 (1 mois d'utilisation des bains de bouche), de telle sorte que les résultats portent sur 28 sujets à T1 et T2 (groupe A: n = 14, groupe S: n = 14), 25 sujets à T3 (groupe A: n = 12, groupe S: n = 13) et 20 sujets à T4 (groupe A: n = 10, groupe S: n = 10).

Solution salée

Les résultats indiquent une diminution des scores d'intensité de la saveur de la solution salée au cours du deuxième test (T2), c'est-à-dire lorsque l'évaluation est réalisée juste après le rinçage avec le bain de bouche. Ainsi, le bain de bouche alcoolisé engendre une réduction de l'intensité de la saveur salée d'un facteur 10 pour la solution à 0,05 M (T1 : 0,71 ± 0,45/T2 : 0,07 ± 0,26), d'un facteur 4 pour la solution à 0,25 M (T1 : 1,71 ± 0,45/T2 : 0,43 ± 0,49) et d'un facteur 2 (50 %) pour la solution à 0,5 M (T1 : 3,00 ± 0,00/T2 : 1,43 ± 0,49). L'importance de cette diminution est moindre avec le bain de bouche non alcoolisé responsable d'une réduction de l'intensité de la saveur salée d'un facteur 2 pour la solution à 0,05 M (T1 : 0, 86 ± 0,35; T2 : 0,43 ± 0,49), d'un facteur 1,5 pour la solution à 0,25 M (T1 : 1,79 ± 0,41 ; T2 : 1,14 ± 0,35) et d'un facteur 1,2 pour la solution à 0,5 M (T1: 3, 00 ± 0,00 ; T2: 2,50 ± 0,50). La différence entre les scores d'intensité (SI) moyens obtenus avec le bain de bouche alcoolisé et le bain de bouche sans alcool est significative pour les 3 concentrations, dans le sens d'une plus forte altération avec le bain de bouche alcoolisé :

- NaCl 0,05 M : SI = 0,07 ± 0,26 (groupe A)/SI = 0,43 ± 0,49 (groupe S) ; p < 0,05 ;

- NaCl 0,25 M : SI = 0,43 ± 0,49 (groupe A)/SI = 1,14 ± 0,35 (groupe S) ; p < 0,001 ;

- NaCl 0,50 M : SI = 1,43 ± 0,49 (groupe A)/SI = 2,50 ± 0,50 (groupe S) ; p < 0,001.

Les différences à T1, T3 et T4 ne sont pas significatives.

Solution sucrée

L'utilisation des 2 bains de bouche n'a pas engendré de modification d'intensité de la saveur de la solution de saccharose, à l'exception du bain de bouche alcoolisé pour la solution à 0,25 M entre T1 (2,00 ± 0,00) et T2 (1,36 ± 0,48). Pour cette concentration, la différence entre les scores d'intensité obtenus avec le bain de bouche alcoolisé (1,36 ± 0,48) et le bain de bouche sans alcool (1,79 ± 0,41) est significative (p < 0,05).

Discussion

Les résultats de cette étude confirment les observations précédentes de plusieurs auteurs concernant la propriété qu'a la chlorhexidine de réduire la perception de la saveur salée, alors que la saveur sucrée n'est que peu ou pas altérée (Lang et al., 1988 ; Helms et al., 1995 ; Gent et al., 1999 et 2000 ; Tharp et Breslin, 2000; Breslin et Tharp, 2001). La réduction de l'intensité de la solution de NaCl à 0,5 M, obtenue dans notre étude, est du même ordre (50 %) que celle rapportée par Gent et al. (1999) pour une solution à 0,1 M et par Breslin et Tharp (2001) pour une solution à 0,3 M, également à la suite d'un rinçage par une solution de chlorhexidine à 0,12 %. Cet effet est cependant de courte durée, Gent ayant montré qu'il disparaissait au bout de 4 heures. Nos résultats indiquent, par ailleurs, que le niveau initial d'intensité de perception du goût salé a été récupéré, pour la totalité des sujets, 1 semaine après l'arrêt des bains de bouche (T4), parfois même avant l'arrêt des 2 bains de bouche (T3). Ces observations confirment ainsi la réversibilité de l'effet inhibiteur de la chlorhexidine sur la perception de la saveur salée, également rapportée par Helms 4 jours après l'arrêt des bains de bouche.

La chlorhexidine appartient à la famille des bis-biguanides qui possèdent un groupe guanidinium capable de bloquer différents types de canaux sodiques, en particulier les canaux sodiques épithéliaux sensibles à l'amiloride. Cette propriété est classiquement avancée pour expliquer l'effet inhibiteur de la chlorhexidine sur le goût salé (Helms et al., 1995 ; Breslin et Tharp, 2001), compte tenu de l'implication de ces canaux sodiques sensibles à l'amiloride dans les mécanismes de transduction pour le salé, au niveau des cellules gustatives (Gilbertson et al., 2000). Toutefois, les observations de Gent laissent supposer que ce mécanisme n'est probablement pas le seul. Ils ont en effet montré que la chlorhexidine réduisait le goût de différents sels chlorés (NaCl, KCl, quinine-HCl), mais pas celui de sels sodiques non chlorés (acétate de sodium et glutamate de sodium). Ces auteurs en concluent que les mécanismes inhibiteurs de la chlorhexidine sur le goût salé pourraient également faire intervenir l'ion chlore.

Le résultat essentiel de notre étude concerne l'influence de la présence d'alcool dans les bains de bouche sur l'inhibition du goût salé. La réduction de la perception du goût de la solution de NaCl, objectivée après un rinçage avec les bains de bouche (T2), s'est en effet révélée significativement plus importante avec le bain de bouche alcoolisé pour les 3 concentrations de la solution de NaCl. Il semble donc que la présence d'alcool soit un facteur renforçant l'inhibition de la saveur salée. Cette observation est intéressante sur le plan physiologique car elle soulève le problème de l'effet de l'alcool sur les mécanismes gustatifs, qui n'a été que très peu étudié à ce jour. Les rares études publiées sur ce sujet sont celles de Le Mouel et de Lelièvre et al.(1989) qui ont montré, par électrogustométrie et gustométrie chimique, l'existence d'une altération du goût chez les buveurs d'alcool. Les mécanismes physiopathologiques susceptibles d'expliquer une telle altération ne sont cependant pas discutés par les auteurs.

En conclusion, les résultats de cette étude révèlent, pour la première fois, que la présence d'alcool semble renforcer, par des mécanismes qui restent à élucider, l'altération de la perception du goût salé induite par la chlorhexidine. Ces résultats demandent cependant à être confirmés et précisés, en particulier pour vérifier que les quelques excipients qui diffèrent dans la composition des 2 bains de bouche testés n'interviennent pas dans les effets observés. Ils devraient cependant être pris en compte lors de la prescription de bains de bouche à base de chlorhexidine, surtout s'il s'agit de patients dont la fonction gustative est un outil professionnel indispensable (restaurateurs, par exemple) ou de patients dont la consommation de sel doit être contrôlée (hypertendus, par exemple). En effet, la diminution de l'intensité du goût salé amène les sujets à saler les aliments de façon excessive. Finalement, cette étude plaide en faveur de l'utilisation de bains de bouche non alcoolisés qui possèdent, par ailleurs, une activité antibactérienne reconnue (Eldridge et al., 1998 ; Arweiler et al., 2001) et un goût plus apprécié que celui des bains de bouche alcoolisés (Mergy, 2000).

Remerciements

Les auteurs remercient Mlle Christelle Lagneau pour la préparation des solutions de NaCl et de saccharose et pour la réalisation de la figure de cet article.

Demande de tirés à part

Dr Olivier ROBIN, Faculté d'odontologie, rue Guillaume-Paradin, 69372 LYON Cedex 08 - FRANCE.

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