Evaluations clinique et microbiologique de parodontite et péri-implantite induites chez le chien

But de l'étude

Analyser la perte d'attache clinique et les échanges microbiologiques en cas de parodontite et péri-implantite induites expérimentalement chez le chien.

Matériels et méthodes

Des prémolaires mandibulaires sont extraites bilatéralement et remplacées par des implants sur lesquels sont connectés, 3 mois plus tard, des piliers transmuqueux. Des ligatures sont placées autour des implants et des prémolaires maxillaires. Après 30 jours d'accumulation de plaque, la perte d'attache clinique est mesurée (sondage calibré) et une analyse microbiologique est effectuée (technique PCR).

Résultats

La perte d'attache autour des dents et des implants est similaire. La présence de P. gingivalis est détectée dans 95 % des sites implantaires et 85 % des sites dentaires, B. forsythus est identifié dans 80 % des sites implantaires et 85 % des sites dentaires.

Conclusion

P. gingivalis et B. forsythus sont associés à la flore des parodontites et péri-implantites expérimentales, lesquelles présentent un taux comparable de perte d'attache.

Commentaires

Si la plupart des études convergent sur la présence d'une flore similaire entre péri-implantite et parodontite (B. forsythus, P. gingivalis…), il est hasardeux d'extrapoler chez l'homme les résultats d'une étude expérimentale chez le chien concernant une progression parallèle de la perte d'attache au niveau des dents et des implants. Une analyse de la littérature montre des divergences quant aux taux de la perte d'attache autour des dents et des implants, d'autres études sont nécessaires.