Restauration parodontale et prothétique au maxillaire antérieur : cas clinique - JPIO n° 02 du 01/05/2007
 

Journal de Parodontologie & d'Implantologie Orale n° 02 du 01/05/2007

 

Revue Scientifique Internationale - Recherche clinique

Parodontologie

Sandra Liébart (Marseille)  

But de l'étude

Le but de cette étude est la restauration prothétique du maxillaire antérieur grâce à un diagnostic esthétique, un plan de traitement adéquat et l'utilisation de matériaux appropriés qui garantiront le succès esthétique et fonctionnel.

Matériels et méthodes

Une patient « odontophobe » se présente avec une denture très abîmée, les dents sont pour la plupart cariées, son hygiène buccale n'est pas bonne et la gencive marginale est...


But de l'étude

Le but de cette étude est la restauration prothétique du maxillaire antérieur grâce à un diagnostic esthétique, un plan de traitement adéquat et l'utilisation de matériaux appropriés qui garantiront le succès esthétique et fonctionnel.

Matériels et méthodes

Une patient « odontophobe » se présente avec une denture très abîmée, les dents sont pour la plupart cariées, son hygiène buccale n'est pas bonne et la gencive marginale est inflammatoire.

Les modèles d'étude ainsi que les examens parodontal et radiographique permettent de poser le diagnostic et d'envisager le plan de traitement.

Dans un premier temps, il consiste en la motivation et l'enseignement à l'hygiène bucco-dentaire, en l'élimination de tous les tissus cariés et en l'élaboration de restaurations provisoires. Le traitement prothétique est alors défini. Les restaurations des dents maxillaires seront des céramo-céramiques. Une fois les traitements endodontiques réalisés, un premier jeu de couronnes provisoires est confectionné. Les limites des préparations étant sous-gingivales, un lambeau repositionné apicalement avec retouche du rebord des 6 dents antérieures maxillaires est envisagé. Après cicatrisation, la reconstitution coronaire est réalisée par des tenons fibrés transparents à l'aide d'une gouttière en acétate. Les préparations sont réalisées immédiatement et un deuxième jeu de dents provisoires est adapté. Un an plus tard, les tissus étant cicatrisés, les préparations sont finalisées et les couronnes céramiques posées.

Résultats

La mise au point de nouvelles céramiques aux caractéristiques et mécaniques meilleures que les précédentes a rendu possible l'utilisation de ces matériaux au niveau des restaurations des dents antérieures, maxillaires le plus souvent. Les couronnes uniquement en céramique ont une telle translucidité que la lumière les traverse en partie, d'où l'indication de tenons fibrés transparents plus esthétiques que les tenons en carbone ou zircone, plus opaques. Leur utilisation permet également une meilleure absorption et répartition des contraintes mécaniques, diminuant ainsi les risques de fracture des dents dévitalisées. Le contour gingival doit être sain. Il devra être, selon les situations, préservé ou conditionné à l'aide de couronnes provisoires ou parfois, comme dans ce cas clinique, reconstruit.

Conclusion

Dans les cas de restauration du secteur antérieur maxillaire, plusieurs facteurs sont à prendre en compte pour obtenir un résultat esthétique optimal.

L'harmonie entre les tissus gingivaux, les restaurations prothétiques, les lèvres et le visage garantit ce résultat.

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