Analyse rétrospective des échecs des trois systèmes de fixations squelettiques orthodontiques - Implant n° 1 du 01/02/2008
 

Implant n° 1 du 01/02/2008

 

Implant a lu - revue de presse

Chirurgie

Résumé par Sébastien Molko  

Cette étude rétrospective évalue les facteurs cliniques qui influent sur le taux d'échec de 3 types de mini-implants SAS utilisés pour servir d'ancrage orthodontique. Les données de 359 mini-implants posés dans le département d'orthodontie de Taiwan sur 129 patients ont été recueillies. Différents modèles de SASs ont été utilisés dans cette étude :

- mini-plaques avec 2 ou 3 vis de fixation (Ø : 2 mm, L : 5-9 mm) ;

- mini-vis (Ø : 2 mm, L : 5-21 mm) ;...


Cette étude rétrospective évalue les facteurs cliniques qui influent sur le taux d'échec de 3 types de mini-implants SAS utilisés pour servir d'ancrage orthodontique. Les données de 359 mini-implants posés dans le département d'orthodontie de Taiwan sur 129 patients ont été recueillies. Différents modèles de SASs ont été utilisés dans cette étude :

- mini-plaques avec 2 ou 3 vis de fixation (Ø : 2 mm, L : 5-9 mm) ;

- mini-vis (Ø : 2 mm, L : 5-21 mm) ;

- micro-vis (Ø : 1,2 mm, L : 4-10 mm).

La plupart des patients recevant les SAS avaient soit une malocclusion de classe I ou II d'Angle. Par conséquent, la plupart des sites de placement de SAS étaient postérieurs afin de reculer ou d'ingresser les dents antérieures. La plupart des patients ont un nombre pair d'implants installés symétriquement. Les facteurs d'échecs liés ont été évalués à l'aide d'analyses univariées et multivariées.

Une stabilité suffisante a été obtenue pour la plupart des mini-implants SASs. Le taux d'échec global de ces systèmes a été de 14,8 %. Il était significativement différent pour les 3 types d'ancrage : les mini-vis et micro-vis montrant un taux d'échec très supérieur. En revanche, aucune différence significative n'a été relevée en fonction des variables suivantes : sexe, type de malocclusion, type de traitement localisé ou global, type de traitement vestibulaire ou lingual, longueur de l'implant. Toutefois, davantage de risques d'échec ont été constatés chez les jeunes patients, quand les implants étaient situés à la mandibule ou en avant des deuxièmes prémolaires et lors de l'utilisation de mini-vis et de micro-vis.

En conclusion, les mini-vis et les micro-vis mises en place sur des patients jeunes ou sur l'arcade mandibulaire courent un risque plus élevé d'échec. Les implants mini-plaques ont une plus grande stabilité par rapport aux mini-vis et micro-vis. Toutefois, cela nécessite une intervention chirurgicale pour l'insertion et le retrait, ce qui provoque généralement un oedème et de l'inconfort. Par conséquent, le choix du bon type d'ancrage devrait être fondé sur les besoins spécifiques du traitement et du patient.

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