Influence de l'orientation des transducteurs sur des mesures de stabilité Ostell enregistrées sur des implants ostéointégrés

L'analyse de fréquence de résonance (RF) est souvent utilisée pour apprécier la stabilité des implants. Cette étude porte sur l'influence de l'orientation des transducteurs de ce dispositif sur la mesure ISQ enregistrée sur des implants du système Brånemark. En outre, elle essaie de déterminer si une orientation particulière de ceux-ci est conseillée pour les niveaux osseux marginaux.

Au total, 9 patients édentés au maxillaire ont reçu 55 implants 3 ans avant cette étude sous forme de bridges fixés avec des extensions distales de type cantilever.

Les bridges ont été ensuite déposés et chaque implant évalué cliniquement et radiographiquement. Au total, 4 mesures de fréquence de résonance Osstell ont été prises pour chaque implant : en vestibulaire, distal, palatin et mésial.

Tous les implants étaient cliniquement stables après 3 ans de mise en fonction.

Des différences significatives sont apparues selon l'orientation des transducteurs : parallèle (en vestibulaire et palatin) ou perpendiculaire (en mésial et distal) à la crête osseuse.

Une corrélation négative entre les niveaux osseux marginaux et le quotient de stabilité implantaire semblait apparaître, mais pas de façon statistiquement significative.

Les auteurs concluent que l'orientation des transducteurs influence les mesures enregistrées lors de l'analyse de fréquence de résonance des implants. Ils conseillent de systématiser une orientation des transducteurs pour ces mesures. En outre, malgré une certaine tendance, aucune corrélation statistiquement significative n'a pu être établie entre les valeurs ISQ et les niveaux osseux marginaux.

Cet article évalue deux procédures chirurgicales de mise en place d'implants usinés lisses dans le traitement des édentements mandibulaires. Le même système implantaire a été utilisé pour les deux protocoles. Dans le premier cas, les implants usinés lisses ont été enfouis classiquement et dans le second cas, le même type d'implants a été exposé au milieu buccal. Les auteurs ont étudié les taux de survie implantaire et les complications associées au traitement.

Au total, 77 patients ont été inclus dans l'étude et traités dans 9 cliniques en Suède et en Norvège. Ils ont reçu 404 implants standard et MK-II du système Brånemark : 198 ont été posés selon une technique non enfouie et 206 implants ont été placés et enfouis classiquement. La période d'observation a duré 36 mois après la mise en fonction des prothèses fixées.

Dans le groupe des implants exposés, 17 implants sur 198 (8,6 %) ont été perdus ; dans le groupe des implants enfouis, 5 implants sur 206 (2,4 %) ont été perdus. Tous ces implants ont été perdus avant le placement des prothèses finales.

Aucune complication n'a été notée après les chirurgies. Cependant, 9 patients du groupe des implants non enfouis se sont plaints de douleurs au niveau des sites implantaires lors du contrôle postopératoire et lors de la chirurgie de connection des piliers. En revanche, aucune doléance n'a été rapportée pour le groupe des implants enfouis.

Les auteurs de cette étude concluent qu'un implant usiné dédié initialement à une procédure chirurgicale enfouie classique peut être utilisé dans une procédure non enfouie avec des résultats aussi prévisibles que lors d'une approche conventionnelle.