Complications techniques survenues sur des prothèses implanto-portées chez des patients partiellement édentés après une période d'observation de 5 ans - Implant n° 1 du 01/02/2008
 

Implant n° 1 du 01/02/2008

 

Implant a lu - revue de presse

Prothèse

Résumé par Sébastien Molko  

Cette étude prospective à long terme évalue l'incidence de la plupart des problèmes techniques communs, à savoir : desserrage de vis prothétique, fracture de vis prothétique, fracture de céramique sur les éléments prothétiques et fracture d'armatures prothétiques sur des prothèses partielles fixées (DPF). La survie et le taux de succès (survie sans événement) après 5 ans de fonction sont également analysés.

Au total, 76 patients partiellement édentés ont reçu...


Cette étude prospective à long terme évalue l'incidence de la plupart des problèmes techniques communs, à savoir : desserrage de vis prothétique, fracture de vis prothétique, fracture de céramique sur les éléments prothétiques et fracture d'armatures prothétiques sur des prothèses partielles fixées (DPF). La survie et le taux de succès (survie sans événement) après 5 ans de fonction sont également analysés.

Au total, 76 patients partiellement édentés ont reçu 205 implants 3i avec une surface usinée. Au total, 112 DPF ont été mises en place sur ces implants (46 dents unitaires, 81 couronnes solidarisées sur 36 piliers implantaires, 7 bridges et 23 bridges avec cantilever).

Après une période d'observation moyenne de 5 ans, le taux de survie était de 94,5 % (CI-95 : 90,1-98,8) et le taux de succès (survie sans événement) était de 80 % (CI-95 : 87,3-72,7) pour les DPF supportées par des implants.

Sur la même période, l'incidence cumulée était de :

- 6,7 % (CI-95 : 1,8-11,5) pour les desserrages de vis ;

- 3,9 % (CI-95 : 0,1-7,7) pour les fractures de vis ;

- 5,7 % (CI-95 : 1,2-10,2) pour les fractures de céramique ;

- 1 % (CI-95 : 0-2,9) pour les fractures de l'armature.

Dans l'ensemble, l'incidence des complications après 5 ans était plus élevée dans le groupe DPF avec cantilever, qui a montré le plus faible taux de réussite de 68,6 % (CI-95 : 50-87,3). Il est suivi par les couronnes unitaires (77,6 % ; CI-95 : 53,3-100) et les couronnes solidarisées (86,1 % ; CI-95 : 59,5-100). Aucune complication n'est survenue sur les bridges DPF.

En conclusion, les prothèses partielles fixées soutenues par des implants 3i ont montré un faible taux de complications techniques, l'une des plus courantes étant le desserrage de vis. La gestion de ces complications peut entraîner un coût supplémentaire de maintenance au fauteuil pour le praticien ainsi que l'insatisfaction pour les patients.

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