Espace biologique autour d'implants en titane en une ou deux pièces. Une évaluation histométrique d'implants enfouis et non enfouis non mis en charge dans la mandibule de chien - JPIO n° 3 du 01/08/2002
 

Journal de Parodontologie & d'Implantologie Orale n° 3 du 01/08/2002

 

Revue scientifique internationale - Recherche fondamentale

Implantologie

V Jaumet*   Y Reingewirtz**  

But de l'étude

Analyser les dimensions de l'espace biologique en fonction du type d'implants : implants en une pièce avec une limite lisse/rugueuse ou implants en 2 parties, et en fonction de la technique chirurgicale employée : enfouie ou non enfouie.

Matériel et méthodes

Six types expérimentaux d'implants (dont 2 en une pièce et 4 en 2 parties) sont placés de façon aléatoire sur des chiens dont les prémolaires et la première molaire...


But de l'étude

Analyser les dimensions de l'espace biologique en fonction du type d'implants : implants en une pièce avec une limite lisse/rugueuse ou implants en 2 parties, et en fonction de la technique chirurgicale employée : enfouie ou non enfouie.

Matériel et méthodes

Six types expérimentaux d'implants (dont 2 en une pièce et 4 en 2 parties) sont placés de façon aléatoire sur des chiens dont les prémolaires et la première molaire mandibulaire ont été extraites 6 mois plus tôt, et selon une technique en un temps (pour 3 types d'implants) ou en 2 temps (pour les 3 autres types). Le positionnement de chaque type d'implant diffère par rapport à la crête osseuse. Une analyse histomorphométrique est réalisée 3 mois après la connexion des piliers.

Résultats

L'inflammation péri-implantaire est plus marquée autour des implants en 2 parties. L'espace biologique pour les implants en une partie avec limite lisse/rugueuse située au niveau de la crête osseuse est significativement plus court que celui des implants en 2 parties avec une interface située au niveau crestal ou sous-crestal et des implants en une pièce avec la limite lisse/rugueuse placée en sous-crestal. La gencive marginale est en position plus coronaire pour les implants monocorps.

Conclusion

L'espace biologique autour des implants en une pièce ressemble plus à celui des dents naturelles, quand on le compare à celui des implants en 2 parties, qu'ils soient placés selon une technique enfouie ou non enfouie. La position de la gencive marginale des implants en une partie est plus coronaire avec les répercussions esthétiques que cela implique.

Commentaires

Il n'est pas possible d'extrapoler les résultats de cette étude animale, les implants utilisés ayant les caractéristiques (forme, espacement des spires, nature de l'alliage et état de surface) des implants ITI®. En outre, les conséquences cliniques à long terme d'un espace biologique augmenté de 0,5 à 1 mm ne sont pas connues, et on peut s'interroger si cela a une réelle importance quant à la pérennité des implants.

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