Revue scientifique internationale - Recherche fondamentale
Implantologie
Trois objectifs :
- la résistance à la perforation de la membrane sinusienne sur des cadavres fixés au formaldehyde ;
- la fréquence et l'étendue des perforations sur ces mêmes cadavres avec la technique crestale ;
- la quantité de soulèvement possible qui peut être atteinte par cette technique.
Pour le premier objectif, 64 fragments de membrane répartis en 3 groupes selon...
Trois objectifs :
- la résistance à la perforation de la membrane sinusienne sur des cadavres fixés au formaldehyde ;
- la fréquence et l'étendue des perforations sur ces mêmes cadavres avec la technique crestale ;
- la quantité de soulèvement possible qui peut être atteinte par cette technique.
Pour le premier objectif, 64 fragments de membrane répartis en 3 groupes selon le fixateur (contrôle = formaldehyde, acide acétique, glycérol) sont collés sur des disques métalliques et un ostéotome (n° 3 de 3i®) pousse du Biogran® (10 mm/min) jusqu'à la perforation.
Pour les deuxième et troisième objectifs, les observations sont faites sur 16 demi-têtes après réalisation de la technique (soulevé de sinus + pose des implants).
Pour le premier objectif, les valeurs sont globalement équivalentes (10 Nt/cm2), même si l'acide acétique est le moins résistant et le glycérol le plus résistant.
Pour le deuxième objectif, sur 25 implants placés, 6 ont montré des perforations ≤ 2 mm ou ≥ 2 mm (associées avec la proximité du mur médian du sinus).
Le soulèvement allait de 4 à 8 mm.
Le nombre limité de cas ne permet pas de tirer des conclusions précises, mais cette étude a le mérite de confirmer la relative innocuité de cette intervention, très séduisante par la légèreté de son protocole comparé à la technique avec volet osseux.