Détection de Tannerella forsythensis (Bacteroides forsythus) et de Porphyromonas gingivalis par PCR chez des patients présentant différentes maladies parodontales - JPIO n° 2 du 01/05/2004
 

Journal de Parodontologie & d'Implantologie Orale n° 2 du 01/05/2004

 

Revue scientifique internationale - Recherche clinique

Parodontologie

Gilles Briend  

(Rennes)

But de l'étude

Le but de cette étude est de montrer la prévalence de Tf et Pg dans des échantillons de plaque sous-gingivale et de la comparer avec les différentes catégories de maladies parodontales.

Matériels et méthodes

Trois groupes sont déterminés : groupe 1 = santé parodontale ; groupe 2 = parodontite avec poches inférieures ou égales à 5 mm ; groupe 3 = parodontite avec poches supérieures à 5 mm. Les sujets malades présentent des sites infectés...


But de l'étude

Le but de cette étude est de montrer la prévalence de Tf et Pg dans des échantillons de plaque sous-gingivale et de la comparer avec les différentes catégories de maladies parodontales.

Matériels et méthodes

Trois groupes sont déterminés : groupe 1 = santé parodontale ; groupe 2 = parodontite avec poches inférieures ou égales à 5 mm ; groupe 3 = parodontite avec poches supérieures à 5 mm. Les sujets malades présentent des sites infectés et des sites sains : sur chaque patient, le prélèvement de plaque se fait avec des pointes de papier mises dans des poches infectées et dans des sulcus sains.

Résultats

La répartition des bactéries est différente dans les sites infectés et dans les sites sains. Tf n'a pas été détecté dans les sites sains des trois groupes mais a été trouvé dans 70 % et 100 % des sites malades respectivement dans les groupes 2 et 3. Pg est retrouvé dans seulement 1 site sain du groupe 2 et dans 40 et 90 % des sites malades respectivement des groupes 2 et 3.

Conclusion

Ces résultats montrent une possible association entre les maladies parodontales et la présence de Tf et Pg.

Commentaires

Les études montrant une corrélation entre la présence de Tf et Pg et les maladies parodontales présentent des résultats encore contradictoires. Cette étude va dans le sens de celles qui attestent d'une corrélation : cela peut relancer bien sûr l'intérêt des cultures bactériennes dans le diagnostic et la prévention des maladies parodontales.

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