Revue Scientifique Internationale - Recherche clinique
Parodontologie
Évaluation des résultats à quatre ans des chirurgies parodontales régénératrices soit par combinaison de protéines dérivées de la matrice amélaire (EMD) à un verre bioactif (BG), soit par EMD seul, pour le traitement de défauts intra-osseux.
Trente-cinq patients présentant chacun un défaut intra-osseux profond ont été traités aléatoirement soit avec de l'EMD + BG (groupe test), soit seulement avec de l'EMD...
Évaluation des résultats à quatre ans des chirurgies parodontales régénératrices soit par combinaison de protéines dérivées de la matrice amélaire (EMD) à un verre bioactif (BG), soit par EMD seul, pour le traitement de défauts intra-osseux.
Trente-cinq patients présentant chacun un défaut intra-osseux profond ont été traités aléatoirement soit avec de l'EMD + BG (groupe test), soit seulement avec de l'EMD (groupe témoin). Le niveau d'attache clinique (CAL) a été mesuré au départ, puis 1 et 4 ans après le traitement.
Le groupe test montre une variation de CAL moyen de 10,3 ± 1,6 à 6,7 ± 1,2 mm (p < 0,001) et de 6,9 ± 1,0 mm (p < 0,001) respectivement à 1 et 4 ans. Aucune différence statistiquement significative n'a été trouvée entre les résultats à 1 et 4 ans. Le groupe contrôle présente un changement de CAL moyen de 10,4 ± 1,6 à 6,7 ± 1,1 mm (p < 0,001) à 1 an et de 7,0 ± 0,9 mm (p < 0,001) à 4 ans sans différence statistiquement significative entre les résultats à 1 et 4 ans. Dans chacun des deux groupes, quatre défauts ont perdu 1 mm sur le niveau d'attache clinique gagné à 1 an. Dix défauts dans chaque groupe présentent un gain d'attache clinique à 4 ans supérieur à 3 mm.
Aucune différence significative n'a pu être mise en évidence entre les deux groupes.
Les résultats de cette étude montrent que les gains obtenus avec les deux méthodes de régénération peuvent être maintenus sur une période d'au moins 4 ans.
La stabilité des résultats à long terme des défauts intra-osseux traités par des dérivés de la matrice amélaire avait déjà été démontrée par plusieurs études (Sculean et al. 2003, 2004, 2006, Heden et Wennström, 2006). Restait à démontrer que l'addition d'un verre bioactif comme matériau de soutien ne compromettait pas ces résultats.