Résultats microbiologiques après thérapeutique parodontale utilisant des curettes manuelles, un laser Er:YAG, des inserts sonores et ultrasonores - JPIO n° 01 du 01/02/2008
 

Journal de Parodontologie & d'Implantologie Orale n° 01 du 01/02/2008

 

Revue Scientifique Internationale - Recherche clinique

Parodontologie

Cyril Goubron (Marseille)  

But de l'étude

Évaluer et comparer les effets microbiologiques des instruments manuels, du laser Er:YAG, des inserts soniques et ultrasoniques chez les patients atteints de parodontites chroniques, ainsi que la perception de chaque traitement par les patients.

Matériels et méthodes

Des échantillons bactériens ont été collectés dans les poches les plus profondes de chaque quadrant chez 72 patients atteints de parodontite chronique (soit un total de 288...


But de l'étude

Évaluer et comparer les effets microbiologiques des instruments manuels, du laser Er:YAG, des inserts soniques et ultrasoniques chez les patients atteints de parodontites chroniques, ainsi que la perception de chaque traitement par les patients.

Matériels et méthodes

Des échantillons bactériens ont été collectés dans les poches les plus profondes de chaque quadrant chez 72 patients atteints de parodontite chronique (soit un total de 288 sites). La quantité d'Actinobacillus actinomycetemcomitans (Aa), Porphyromonas gingivalis (Pg), Prevotella intermedia (Pi), Tannerella forsythensis (Tf), et treponema denticola (Td) a été évaluée par PCR au départ, puis à 3 et 6 mois après thérapeutique. Un quadrant chez chaque patient a été aléatoirement assigné à un traitement par curettes manuelles (groupe H), laser Er:YAG (groupe L), instruments sonores (groupe S) et instruments ultrasonores (groupe U).

Résultats

À trois mois post-opératoires, la quantité de Pg, Pi, Tf et Td a significativement diminué dans chaque groupe. Le laser ainsi que les instruments sonores n'entraînent aucune diminution de Aa. À six mois, des différences significatives sont encore détectées en ce qui concerne Pg (groupes U et L), Pi et Tf (groupe S), et Td (groupes L, S et U). La majorité des patients préfèrent le traitement ultrasonore au laser et à l'instrumentation manuelle.

Conclusion

Les différentes méthodes de traitement aboutissent à une réduction comparable des différents pathogènes, et l'augmentation du taux bactérien n'est que partiellement différente à six mois post-opératoires. L'instrumentation ultrasonore semble entraîner moins d'inconfort chez les patients.

Commentaires

À résultats comparables, le traitement ultrasonore des parodontites chroniques semble préférable.

Articles de la même rubrique d'un même numéro