Implant prosthodontic management of partially-edentulous patients missing posterior teeth: the Toronto experience

Cette étude rapporte les données relatives au traitement des édentements postérieurs par des implants et des prothèses associées.

Elle s'intéresse également au contexte général et médical pouvant influencer la survie des implants.

L'étude est prospective et a été initiée en 1983 ; 130 patients consécutifs ont été évalués jusqu'à décembre 2001. Ils ont reçu 432 implants Brånemark (Nobel Biocare) pour traiter 174 sites d'édentements partiels postérieurs.

Pour une information complète, les auteurs présentent les critères d'inclusion, des tables sur la distribution des implants, leurs caractéristiques, les sites osseux, les situations antagonistes, les modalités chirurgicales et les matériaux prothétiques. Le protocole chirurgical s'est déroulé classiquement en deux temps avec une phase de temporisation, l'ostéointégration variant selon les sites et les conditions osseuses. Après la réalisation des prothèses, chaque patient a été revu annuellement et les données médicales ont été actualisées. Les données sur les implants et les prothèses ont été, enregistrées radiographiquement et individuellement selon les critères de la conférence de consensus de 1998.

L'influence des variables médicales rapportées sur la survie implantaire a été mesurée avec les tests de Kaplan Meier et la méthode de régression de Cox. Une analyse distincte a considéré les patients fumeurs et non fumeurs. Au total, 57 % des patients étaient contrôlés médicalement (prise de médicaments). Les non-fumeurs représentaient 61,5 % des patients.

Au total, 375 implants RP, 54 WP et 3 NP de la gamme Brånemark ont été posés. Sur ces 432 implants, 28 ont été perdus sur 21 patients et 5 autres n'ont pas été utilisés pour la prothèse. Des tables et graphiques détaillent les succès et échecs des implants Brånemark et des prothèses dans le temps.

En résumé : après 5 ans, le taux de survie des implants RP est de 95 % contre 76,3 % pour les implants WP.

Après 15 ans, le taux de survie moyen des implants est de 91,6 % et de 89 % pour les prothèses.

Les tests statistiques corrèlent de façon significative les conditions médicales chroniques et l'échec implantaire.