Étude rétrospective entre 1988 et 2004 sur 1 925 implants posés immédiatement - Implant n° 3 du 01/09/2006
 

Implant n° 3 du 01/09/2006

 

Implant a lu - Revue de presse

Chirurgie

Résumé par Éric Guez  

Cette étude rétrospective conduite entre janvier 1988 et décembre 2004 vérifie le pourcentage d'implants survivants placés immédiatement au niveau des sites d'extraction et détermine les facteurs de risques d'échecs implantaires.

Au total, 1 925 implants (1 398 implants usinés et 527 implants rugueux 3I Implant Innovations et Nobel Biocare) ont été posés sur 891 patients (381 hommes et 510 femmes), âgés en moyenne de 57,9 ans (14 à 94 ans).

La perte de 77...


Cette étude rétrospective conduite entre janvier 1988 et décembre 2004 vérifie le pourcentage d'implants survivants placés immédiatement au niveau des sites d'extraction et détermine les facteurs de risques d'échecs implantaires.

Au total, 1 925 implants (1 398 implants usinés et 527 implants rugueux 3I Implant Innovations et Nobel Biocare) ont été posés sur 891 patients (381 hommes et 510 femmes), âgés en moyenne de 57,9 ans (14 à 94 ans).

La perte de 77 implants a été constatée sur 68 patients : 71 avant la fin de l'ostéointégration et 6 (8 %) après la restauration prothétique finale.

Les implants usinés présentent deux fois plus d'échecs (4,6 %) que les implants rugueux (2,3 %).

Le taux d'échec est supérieur chez les patients fumeurs : 5,6 % (18 sur 322 implants posés) contre 3,7 % (59 sur 1 602 implants posés) chez les non-fumeurs.

Les patients allergiques à la pénicilline présentent un facteur de risque d'échec de 5,7 %.

Les patients n'ayant pas pris en postopératoire les antibiotiques présentent un risque multiplié par 3,3.

Le taux de survie à 16 ans est de 96 %. Selon les auteurs, l'implantation immédiate après extraction est une procédure fiable.

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