Prévisibilité de la pose simultanée d'un implant dans un maxillaire postérieur sévèrement atrophié : étude expérimentale longitudinale de 9 ans sur 2 132 implants dans 732 greffons humains - Implant n° 3 du 01/09/2006
 

Implant n° 3 du 01/09/2006

 

Implant a lu - Revue de presse

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Résumé par Éric Guez  

Cette étude clinique prospective évalue le pourcentage de succès après mise en place simultanée d'implants rugueux et d'un soulèvement de la membrane sinusienne par voie antrale maxillaire (approche Caldwell-Luc), avec comblement d'os autogène et/ou de biomatériaux, même en présence d'une faible hauteur maxillaire osseuse sous-sinusienne (entre 1 et 7 mm).

L'étude porte sur 2 132 implants ayant une longueur de 15 mm (Zimmer) et un diamètre compris entre 3,25 et 4,7 mm :...


Cette étude clinique prospective évalue le pourcentage de succès après mise en place simultanée d'implants rugueux et d'un soulèvement de la membrane sinusienne par voie antrale maxillaire (approche Caldwell-Luc), avec comblement d'os autogène et/ou de biomatériaux, même en présence d'une faible hauteur maxillaire osseuse sous-sinusienne (entre 1 et 7 mm).

L'étude porte sur 2 132 implants ayant une longueur de 15 mm (Zimmer) et un diamètre compris entre 3,25 et 4,7 mm :

- 1 374 implants vis qui présentaient un état de surface rugueux par un sablage de particules d'hydroxyapatite ;

- 758 implants cylindriques en hydroxyapatite.

Ils ont été posés, en cabinet privé, sur 731 patients (278 hommes, 453 femmes), âgés en moyenne de 53 ans (42 à 81 ans) selon la répartition suivante :

- 20,4 % en présence d'une hauteur sous-sinusienne maxillaire comprise entre 1 et 2 mm ;

- 48 % en présence d'une hauteur sous-sinusienne comprise entre 3 et 5 mm ;

- 31,6 % en présence d'une hauteur sous-sinusienne supérieure à 5 mm.

Le pourcentage de succès cumulatif à 9 ans est de 97,9 % (n = 2,088).

Le pourcentage d'échec est de 2,1 % (n = 44), dont 75 % (n = 33) survenus avant la fin de la première année de mise en charge et 25 % (n = 11) entre 4 et 7 ans de mise en charge.

Les auteurs démontrent que :

- 41 % (n = 18) des échecs implantaires sont survenus en présence d'une hauteur d'os inférieure à 3 mm ;

- 34 % (n = 15) des échecs en présence d'une hauteur d'os comprise entre 3 et 5 mm ;

- 25 % (n = 11) avec une hauteur d'os sous-sinusienne supérieure à 5 mm.

Au total, 75 % (n = 33) des échecs sont survenus sur les implants cylindriques en hydroxyapatite et 25 % (n = 11) avec les implants vis rugueux uniquement.

Selon les auteurs, le placement d'implants simultanément à une greffe osseuse sous-sinusienne, même en présence d'une faible hauteur d'os, est fiable si le protocole chirurgical utilisé est rigoureux.

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