Stabilité de l'implant suite à l'induction et la réparation d'une péri-implantite : étude expérimentale sur le chien - Implant n° 3 du 01/09/2006
 

Implant n° 3 du 01/09/2006

 

Implant a lu - Revue de presse

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Résumé par Thierry Neimann  

Cette étude présente les données de la réponse osseuse et des modifications de la stabilité implantaire associées à l'induction, puis à la réparation d'une péri-implantite en utilisant différents moyens d'évaluation : analyse de fréquence de résonance, radiographie et histologie.

Elle a été conduite sur 4 chiens. Chacun a reçu 6 implants dans les secteurs molaires : 3 implants usinés de surface lisse et 3 implants de surface rugueuse de chaque côté. Une...


Cette étude présente les données de la réponse osseuse et des modifications de la stabilité implantaire associées à l'induction, puis à la réparation d'une péri-implantite en utilisant différents moyens d'évaluation : analyse de fréquence de résonance, radiographie et histologie.

Elle a été conduite sur 4 chiens. Chacun a reçu 6 implants dans les secteurs molaires : 3 implants usinés de surface lisse et 3 implants de surface rugueuse de chaque côté. Une péri-implantite expérimentale est induite pendant 3 mois. Cinq semaines plus tard, les chiens ont reçu des antibiotiques et une petite intervention de débridement des sites de péri-implantite. Ils ont ensuite été suivis pendant 6 mois. Des clichés radiographiques para-apicaux et des mesures de fréquence de résonance ont permis d'évaluer les niveaux osseux marginaux et la stabilité des implants pendant la durée de l'étude. Après le sacrifice des chiens, des coupes analysées au microscope ont permis d'étudier l'interface implant/tissus périphériques.

Les résultats de l'étude ont établi une relation linéaire entre les clichés radiographiques et les valeurs de fréquence de résonance avec une perte d'os marginal continue pendant l'épisode de péri-implantite et une stabilité implantaire réduite. Le traitement antibiotique et la chirurgie de débridement ont permis une réostéointégration qui a été plus marquée pour la surface rugueuse, ce que les coupes histologiques confirmaient avec une néoformation osseuse péri-implantaire autour de ces surfaces, une plus grande stabilité implantaire mesurée par l'analyse de fréquence de résonance.

Les auteurs concluent par l'intérêt de la mesure de fréquence de résonance qui est une méthode suffisamment sensible pour détecter tout défaut de stabilité implantaire ou de contact os/implant.

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