Implants transmuqueux associés à des greffes osseuses d'apposition dans des mandibules sévèrement atrophiés : résultats à long terme d'une étude prospective - Implant n° 3 du 01/09/2006
 

Implant n° 3 du 01/09/2006

 

Implant a lu - Revue de presse

Chirurgie

Résumé par Sébastien Molko  

Cette étude évalue à long terme les résultats de greffe d'apposition d'os iliaque sur des mandibules sévèrement atrophiées.

Au total, 13 patients ont subi un épaississement de greffe osseuse d'apposition en association avec la mise en place simultanée d'implants. La modalité de traitement a été étudiée dans une étude radiographique et clinique prospective à long terme. Les méthodes de mesure reproductibles consistant en des radiographies céphalométriques obliques...


Cette étude évalue à long terme les résultats de greffe d'apposition d'os iliaque sur des mandibules sévèrement atrophiées.

Au total, 13 patients ont subi un épaississement de greffe osseuse d'apposition en association avec la mise en place simultanée d'implants. La modalité de traitement a été étudiée dans une étude radiographique et clinique prospective à long terme. Les méthodes de mesure reproductibles consistant en des radiographies céphalométriques obliques latérales en association avec un système d'analyse d'images ont été utilisées pour évaluer précisément le taux de résorption du greffon.

En moyenne, 51 % (intervalle de confiance de 95 % : 41 à 61 %) de la hauteur de l'os greffé subsistaient après 10 à 11 ans. La résorption du greffon se passait essentiellement durant les premières années et accusait un degré très important de variation individuelle. Les années suivantes, le taux de résorption suivait une voie prévisible chez la plupart des patients. Les sites vestibulaires et linguaux montraient un degré semblable de résorption. Une péri-implantite s'est développée chez 9 patients. Dix interventions chirurgicales muco-gingivales ont été nécessaires chez 4 des 9 patients. Aucun des implants n'a été perdu et les 12 patients se montraient satisfaits.

La technique chirurgicale décrite pourrait donc être utilisée lorsque la nécessité est impérieuse ; des techniques de substitution sont discutées.

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