Expériences cliniques avec des armatures supra-implantaires en titane, soudées au laser dans des mandibules édentées : une étude de 10 ans - Implant n° 3 du 01/09/2007
 

Implant n° 3 du 01/09/2007

 

Implant a lu - Revue de presse

Prothèse

Résumé par Thierry Neimann  

Cette étude rétrospective de suivi sur 10 ans porte sur tous les patients consécutifs édentés à la mandibule qui ont été traités avec des bridges fixés supra-implantaires, réalisés avec des armatures en alliage d'or, coulées conventionnellement d'une part ou des armatures en titane soudées au laser sur des composants prothétiques supra-implantaires d'autre part. Entre octobre 1987 et décembre 1991, 824 patients édentés mandibulaires ont été traités par des prothèses...


Cette étude rétrospective de suivi sur 10 ans porte sur tous les patients consécutifs édentés à la mandibule qui ont été traités avec des bridges fixés supra-implantaires, réalisés avec des armatures en alliage d'or, coulées conventionnellement d'une part ou des armatures en titane soudées au laser sur des composants prothétiques supra-implantaires d'autre part. Entre octobre 1987 et décembre 1991, 824 patients édentés mandibulaires ont été traités par des prothèses fixées de 10 à 12 dents portées par des implants Brånemark System connectés sur des piliers standards. Au total, 669 patients ont reçu des prothèses supra-implantaires conventionnelles, vissées avec une armature en alliage d'or coulée ; 155 ont bénéficié de la nouvelle technologie Procera® de cette période reliant par des soudures laser des composants prothétiques supra-implantaires de connexion aux implants sur des armatures en titane (groupe test). Un groupe contrôle de 53 patients selectionnés par randomisation a été constitué. Tous portaient des prothèses dont l'armature avait été coulée de façon conventionnelle avec un alliage en or. Des données cliniques et radiographiques ont été collectées pour les 3 groupes pendant 10 ans.

Tous les patients suivis pendant 10 ans (n = 112) portaient toujours des

prothèses mandibulaires originales, ce qui traduisait un taux de succès cumulatif de 100 %. Pour l'ensemble, sur 10 ans, le taux de succès cumulatif a été de 92,8 % pour le groupe titane et de 100 % pour les armatures en alliage d'or. Pour les implants, le taux de succès cumulatif a été de 99,4 % pour le groupe test et 99,6 % pour le groupe contrôle. La perte osseuse moyenne sur 10 ans a été de 0,56 mm (SD = 0,45) pour le groupe titane et de 0,77 mm (SD = 0,36) pour le groupe contrôle. Les complications les plus communes avec les armatures en titane ont été des fractures de résine ou de facettes, une inflammation des tissus mous et des fractures d'armatures (12,9 %) ; les dévissages et fractures de vis ont représenté moins de 3 % des complications. L'ensemble de ces complications ont été plus nombreuses avec le groupe des prothèses titane de première génération.

Ces nombreuses informations sur les implants et les prothèses de l'ensemble sont présentées dans plusieurs tableaux.

En conclusion, on peut observer des performances meilleures des châssis conventionnels en alliage d'or comparativement aux armatures en titane de première génération soudées au laser sur les composants supra-implantaires.

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