Augmentation verticale de crête alvéolaire à l'aide d'une membrane en PTFE associée à un mélange d'os autogène et de Bio-Oss - Implant n° 1 du 01/02/2008
 

Implant n° 1 du 01/02/2008

 

Implant a lu - revue de presse

Chirurgie

Résumé par Sébastien Molko  

Cette étude prospective évalue les résultats histologiques et histomorphométriques d'une technique d'augmentation verticale de la crête osseuse sur l'homme utilisant un mélange d'os bovin déprotéinisé (DBBM) et d'autogreffe osseuse, associé à une membrane en polytétrafluoroéthylène (PTFE) renforcée en titane. Au total, 10 interventions ont été réalisées sur 7 patients en vue d'augmenter en hauteur des crêtes osseuses édentées. L'os autogène a été prélevé au niveau...


Cette étude prospective évalue les résultats histologiques et histomorphométriques d'une technique d'augmentation verticale de la crête osseuse sur l'homme utilisant un mélange d'os bovin déprotéinisé (DBBM) et d'autogreffe osseuse, associé à une membrane en polytétrafluoroéthylène (PTFE) renforcée en titane. Au total, 10 interventions ont été réalisées sur 7 patients en vue d'augmenter en hauteur des crêtes osseuses édentées. L'os autogène a été prélevé au niveau de la zone rétromolaire avec une tréphine. Un total de 27 implants Brånemark présentant une surface TiUnite a été mis en place. En fonction des hauteurs osseuses résiduelles sur le site implantaire, une approche en 1 temps (mise en place des implants en même temps que la greffe osseuse) ou en 2 temps (délai de cicatrisation de la greffe osseuse variant entre 6 et 9,5 mois) a été choisie. Les biopsies prélevées de la zone de régénération ont été analysées histologiquement et histomorphométriquement. Aucun incident n'a été noté lors de la cicatrisation sur 9 sites, la membrane étant alors déposée entre 24 et 38 semaines. Sur 1 site, la membrane a été exposée à 3 mois, mais les implants étaient cliniquement stables. Lors de la mise en place des piliers de cicatrisation, tous les implants semblaient stables et entourés par des tissus régénérés cliniquement similaires à l'os. L'analyse histologique a montré la formation d'os nouveau en cours de remodelage, de l'os autogène et des particules de DBBM. Les résultats de cette étude clinique et histologique montrent que l'utilisation d'un mélange 1:1 de DBBM et d'os autogène, associée à une technique de régénération osseuse guidée permet une augmentation verticale de la mandibule. La régénération osseuse peut conduire à une bonne ostéointégration d'un implant dentaire inséré au moment de la procédure de régénération ou bien après sa mise en place au terme de 6 mois de cicatrisation de la greffe osseuse. Le DBBM subit une très lente résorption et se substitue à de l'os nouveau. Cependant, les études à long terme sont nécessaires pour confirmer ces résultats.

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