Revue scientifique internationale - Recherche fondamentale
Implantologie
Etudier l'éventuel pouvoir carcinogène des implants par perturbation de la production des cellules souches sanguines ou la prolifération excessive de certaines populations (lymphocytaire en particulier). Il faut rappeler que des cellules géantes multinucléées persistent dans la zone d'interface implant-moelle osseuse jusqu'à 1 an post-opératoire.
Un implant Ti est mis en place dans un fémur de souris...
Etudier l'éventuel pouvoir carcinogène des implants par perturbation de la production des cellules souches sanguines ou la prolifération excessive de certaines populations (lymphocytaire en particulier). Il faut rappeler que des cellules géantes multinucléées persistent dans la zone d'interface implant-moelle osseuse jusqu'à 1 an post-opératoire.
Un implant Ti est mis en place dans un fémur de souris (l'autre fémur servira de contrôle) et les prélèvements histologiques sont réalisés à 1, 2, 3 et 18 semaines post-implantation. La fréquence et l'activité mitotique des lymphocytes B sont quantifiées par un double marquage anti-corps de la glycoprotéine 220 de surface tandis que les sous-populations des précurseurs des B le sont, au niveau de leurs IGM, en double immuno-fluorescence selon 4 phénotypes correspondant à différents stades de différenciation :
- lymphocytes B exprimant les IGM à leur surface ;
- pré-B (précurseurs immédiats des précédents), exprimant dans le cytoplasme mais pas en surface les chaînes μ des IGM ;
- pro-B, premières B avant la synthèse des chaînes μ ;
- les cellules montrant les réarrangements des chaînes lourdes des Ig et exprimant TdT (transférase intra-nucléaire).
Malgré une légère augmentation à court terme, pas de changement à long terme aussi bien sur la prolifération que la répartition des lymphocytes B et précurseurs dans la moëlle autour de l'implant.