Pose d'implants dans un site de distraction osseuse : étude pilote chez le chien - JPIO n° 1 du 01/02/2001
 

Journal de Parodontologie & d'Implantologie Orale n° 1 du 01/02/2001

 

Revue scientifique internationale - Recherche fondamentale

Implantologie

E Maujean*   P Seunanèche**  

But de l'étude

Etudier l'ostéointégration dans un site de distraction osseuse en cours de consolidation.

Matériels et méthodes

Corticotomie sous-périostée péri-mandibulaire entre la prémolaire et molaire chez 4 chiens mongrel.

Après 7 jours de cicatrisation des tissus mous, distraction pendant 14 jours à raison de 1 mm/jour.

Trois semaines après la fin de la distraction, examen radiographique et pose des implants...


But de l'étude

Etudier l'ostéointégration dans un site de distraction osseuse en cours de consolidation.

Matériels et méthodes

Corticotomie sous-périostée péri-mandibulaire entre la prémolaire et molaire chez 4 chiens mongrel.

Après 7 jours de cicatrisation des tissus mous, distraction pendant 14 jours à raison de 1 mm/jour.

Trois semaines après la fin de la distraction, examen radiographique et pose des implants (Astra®).

Contrôle radiographique à 20 semaines.

Vingt-quatre semaines après la pose des implants, étude histologique.

Résultats

A 3 semaines post-distraction, le tissu cicatriciel est élastique mais suffisamment compact pour assurer une stabilité primaire aux implants.

Radiographiquement, l'espace de distraction est encore nettement visible, mais des colonnes osseuses sont discernables.

A 20 semaines post-implantation, les implants sont enrobés d'os et les berges de la corticotomie ne sont plus visibles.

A la radiographie, même image d'os homogène à tous les endroits.

L'analyse histologique montre une organisation d'un os mâture.

Discussion

Chez l'homme, il est, pour l'instant, recommandé d'attendre 1 an entre la fin de la distraction et la pose des implants (Costantino, 1993). Dans l'expérience présente, le matériel (mandibule chez le chien), même s'il n'est pas complètement transposable à l'homme, n'en démontre pas moins que les délais peuvent être éventuellement raccourcis ; cela devra être confirmé par d'autres modèles animaux avant de rapporter des cas cliniques.

Articles de la même rubrique d'un même numéro