Revue scientifique internationale - Recherche fondamentale
Implantologie
Etudier l'ostéointégration dans un site de distraction osseuse en cours de consolidation.
Corticotomie sous-périostée péri-mandibulaire entre la prémolaire et molaire chez 4 chiens mongrel.
Après 7 jours de cicatrisation des tissus mous, distraction pendant 14 jours à raison de 1 mm/jour.
Trois semaines après la fin de la distraction, examen radiographique et pose des implants...
Etudier l'ostéointégration dans un site de distraction osseuse en cours de consolidation.
Corticotomie sous-périostée péri-mandibulaire entre la prémolaire et molaire chez 4 chiens mongrel.
Après 7 jours de cicatrisation des tissus mous, distraction pendant 14 jours à raison de 1 mm/jour.
Trois semaines après la fin de la distraction, examen radiographique et pose des implants (Astra®).
Contrôle radiographique à 20 semaines.
Vingt-quatre semaines après la pose des implants, étude histologique.
A 3 semaines post-distraction, le tissu cicatriciel est élastique mais suffisamment compact pour assurer une stabilité primaire aux implants.
Radiographiquement, l'espace de distraction est encore nettement visible, mais des colonnes osseuses sont discernables.
A 20 semaines post-implantation, les implants sont enrobés d'os et les berges de la corticotomie ne sont plus visibles.
A la radiographie, même image d'os homogène à tous les endroits.
L'analyse histologique montre une organisation d'un os mâture.
Chez l'homme, il est, pour l'instant, recommandé d'attendre 1 an entre la fin de la distraction et la pose des implants (Costantino, 1993). Dans l'expérience présente, le matériel (mandibule chez le chien), même s'il n'est pas complètement transposable à l'homme, n'en démontre pas moins que les délais peuvent être éventuellement raccourcis ; cela devra être confirmé par d'autres modèles animaux avant de rapporter des cas cliniques.