État parodontal chez les patients atteints d'arthrite juvénile idiopathique - JPIO n° 4 du 01/11/2004
 

Journal de Parodontologie & d'Implantologie Orale n° 4 du 01/11/2004

 

Revue scientifique internationale - Recherche clinique

Parodontologie

Myriam Kébir-Quélin  

(Bourg-la-Reine)

But de l'étude

Comparer les conditions parodontales entre un groupe de patients atteints d'arthrite idiopathique juvénile (AIJ) et un groupe contrôle de sujets sains (CTR).

Matériels et méthodes

Trente-deux patients avec AIJ et 24 patients contrôles sont sélectionnés. L'âge moyen est de 15 ans. Les indices parodontaux classiques sont enregistrés ainsi que des indicateurs de laboratoire d'activité d'AIJ : vitesse de sédimentation (VS) et protéine C réactive...


But de l'étude

Comparer les conditions parodontales entre un groupe de patients atteints d'arthrite idiopathique juvénile (AIJ) et un groupe contrôle de sujets sains (CTR).

Matériels et méthodes

Trente-deux patients avec AIJ et 24 patients contrôles sont sélectionnés. L'âge moyen est de 15 ans. Les indices parodontaux classiques sont enregistrés ainsi que des indicateurs de laboratoire d'activité d'AIJ : vitesse de sédimentation (VS) et protéine C réactive (CRP).

Résultats

La prévalence des patients avec perte d'attache d'au moins 2 mm est de 25 % dans le groupe AIJ et de 4,2 % dans le groupe CTR. Les taux de plaque et de saignement sont identiques. Le pourcentage de sites ayant une perte d'attache supérieure à 4 mm est plus élevé dans le groupe AIJ.

Conclusion

Les adolescents atteints d'AIJ présentent plus de perte d'attache que des sujets sains pour des niveaux similaires de plaque et de saignement.

Commentaires

Le mécanisme étiopathogénique de l'AIJ n'est pas complètement élucidé mais une immunorégulation anormale, une production de cytokines et une infection virale latente peuvent être impliquées.

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