Relations entre des anomalies sur l'électrocardiogramme et les maladies parodontales : l'étude Hisayama - JPIO n° 4 du 01/11/2004
 

Journal de Parodontologie & d'Implantologie Orale n° 4 du 01/11/2004

 

Revue scientifique internationale - Recherche clinique

Parodontologie

Gilles Briend  

(Rennes)

But de l'étude

Cette étude recherche une corrélation entre les parodontites et des anomalies sur l'électrocardiogramme (ECG) connues comme facteurs précurseurs de maladies cardio-vasculaires (MCV).

Matériels et méthodes

Neuf cent cinquante-sept sujets présentant au moins 10 dents et sans antécédent de MCV ont été inclus dans l'étude. La profondeur des poches et le niveau d'attache clinique sont mesurés. Un ECG est effectué et sont retenus comme anomalies...


But de l'étude

Cette étude recherche une corrélation entre les parodontites et des anomalies sur l'électrocardiogramme (ECG) connues comme facteurs précurseurs de maladies cardio-vasculaires (MCV).

Matériels et méthodes

Neuf cent cinquante-sept sujets présentant au moins 10 dents et sans antécédent de MCV ont été inclus dans l'étude. La profondeur des poches et le niveau d'attache clinique sont mesurés. Un ECG est effectué et sont retenus comme anomalies (selon le code Minnesota) l'hypertrophie du ventricule gauche (code 3-1) et le sous-décalage du segment ST (code 4-1, 2, 3).

Résultats

La profondeur de poches, la perte d'attache, le nombre de dents et l'indice de plaque sont significativement associés à ces deux anomalies sur l'ECG.

Conclusion

Cette étude montre clairement une relation entre les parodontites et deux anomalies sur l'ECG qui sont connues comme facteurs précurseurs de maladies cardio-vasculaires graves.

Commentaires

Depuis quelque temps, des études établissent des relations entre maladies parodontales et cardio-vasculaires. Cette étude nous montre que, chez les patients atteints de parodontites, il existe un moyen simple (ECG) de mesurer leur risque cardiaque : comme celui-ci augmente significativement avec l'agressivité de la maladie parodontale, peut-être faut-il proposer plus systématiquement l'ECG à nos patients.

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