Revue scientifique internationale - Recherche fondamentale
Parodontologie
(Bourg-la-Reine)
Établir les facteurs de risque de détérioration parodontale utilisés par les parodontistes en l'absence de traitement. Évaluer si le jugement du risque est en accord avec et indépendant de l'enseignement reçu.
Vingt-trois parodontistes examinent le bilan médical, les données de l'examen parodontal, les radiographies et les photographies de 51 patients.
Pour 10 sujets, une gingivite est...
Établir les facteurs de risque de détérioration parodontale utilisés par les parodontistes en l'absence de traitement. Évaluer si le jugement du risque est en accord avec et indépendant de l'enseignement reçu.
Vingt-trois parodontistes examinent le bilan médical, les données de l'examen parodontal, les radiographies et les photographies de 51 patients.
Pour 10 sujets, une gingivite est diagnostiquée et 22 autres présentent une parodontite avancée. Les scores de risque de progression de parodontite à 2 et à 4 ans sont différents entre parodontistes des États-Unis et européens et entre étudiants en parodontologie et parodontistes européens ou américains. Les parodontistes européens attribuent les scores de risque les plus faibles. Les éléments retenus pour évaluer le risque sont la perte osseuse horizontale et la proportion de poches d'au moins 6 mm.
Il existe des différences d'appréciation du risque parodontal. Les praticiens fondent leur évaluation presque exclusivement sur l'appréciation de la sévérité de la maladie parodontale présente, excluant la majorité des facteurs de risque connus tels que le tabac, le diabète et le faible contrôle de plaque.
Conclusions surprenantes au regard des connaissances actuelles des facteurs de risque parodontaux et lorsque l'on sait la faible valeur prédictive des paramètres parodontaux classiques.