Revue scientifique internationale - Recherche fondamentale
Implantologie
(Longjumeau)
Réaliser une évaluation comparative d'implants usinés Brånemark et d'implants ITI à surface SLA posés dans des maxillaires très atrophiés reconstruits avec des greffes osseuses autogènes.
Une reconstruction de maxillaires sévèrement atrophiés (de type D ou E et os de type IV) est réalisée chez 25 patients par des greffes d'os autogène (os iliaque ou mandibulaire). Après 4,5 mois de cicatrisation, 78 implants...
Réaliser une évaluation comparative d'implants usinés Brånemark et d'implants ITI à surface SLA posés dans des maxillaires très atrophiés reconstruits avec des greffes osseuses autogènes.
Une reconstruction de maxillaires sévèrement atrophiés (de type D ou E et os de type IV) est réalisée chez 25 patients par des greffes d'os autogène (os iliaque ou mandibulaire). Après 4,5 mois de cicatrisation, 78 implants Brånemark usinés (MK II et MK III) et 80 implants ITI (SLA) sont posés et laissés enfouis. Leur dégagement chirurgical a lieu 8 mois plus tard, des reconstructions prothétiques provisoires sont mises en place 1 semaine après et les prothèses définitives de 6 à 8 mois plus tard. Un suivi radiographique est assuré à 6 mois puis tous les ans.
Le taux de survie implantaire est de 81 % pour les implants Brånemark (15 implants perdus) et de 98 % pour les implants ITI (2 implants perdus). Les biopsies réalisées au moment de la pose des implants et lors de la connexion des piliers de cicatrisation révèlent la présence d'os néoformé en remodelage.
Le taux de survie des implants ITI à surface sablée (SLA) est significativement supérieur à celui des implants Brånemark à surface usinée mis en place dans de l'os autogène greffé dans des maxillaires sévèrement atrophiés. En outre, la résorption marginale est plus importante avec les implants Brånemark dans ces mêmes conditions.
Cette étude confirme l'intérêt d'utiliser des implants rugueux dans un os greffé, mais ne précise pas le pourcentage d'échecs en fonction du site de prélèvement (os iliaque pour 19 patients, os mandibulaire symphysaire et/ou ramique pour 5 patients et origine mixte pour le dernier). En outre, la période de suivi n'est pas précisée. Des études complémentaires et à plus long terme sont nécessaires.