Analyse transversale de différentes variables parodontales de patients diabétiques non insulinodépendants - JPIO n° 1 du 01/02/2005
 

Journal de Parodontologie & d'Implantologie Orale n° 1 du 01/02/2005

 

Revue scientifique internationale - Recherche clinique

Parodontologie

Robert Roig  

(Marseille)

But de l'étude

Examiner des patients diabétiques non insulinodépendants (NIDDM) et des individus non diabétiques (NDM) en fonction des différents paramètres parodontaux et groupés par valeurs d'hémoglobine glycolysée HbA1c, durée du diabète et âge.

Matériels et méthodes

Soixante-douze patients NIDDM et 92 patients NDM ont été examinés. Les indices parodontaux mesurés sur les « dents de Ramfjord » sont l'indice de plaque (IP), l'indice de tartre (IT),...


But de l'étude

Examiner des patients diabétiques non insulinodépendants (NIDDM) et des individus non diabétiques (NDM) en fonction des différents paramètres parodontaux et groupés par valeurs d'hémoglobine glycolysée HbA1c, durée du diabète et âge.

Matériels et méthodes

Soixante-douze patients NIDDM et 92 patients NDM ont été examinés. Les indices parodontaux mesurés sur les « dents de Ramfjord » sont l'indice de plaque (IP), l'indice de tartre (IT), l'indice gingival (IG) et la perte d'attache (PA).

Résultats

Les 4 paramètres sont significativement plus élevés dans le groupe des diabétiques. Les patients souffrant d'un diabète depuis plus de 10 ans ont une PA plus élevée que ceux qui sont diabétiques depuis moins de 10 ans. Les patients avec des valeurs moyennes de HbA1c supérieures ou égales à 10 % ont des IG moyens plus élevés.

Conclusion

Chez les patients diabétiques, l'âge, la quantité de plaque et la formation de tartre ont des effets plus nocifs sur le parodonte que chez les individus non diabétiques.

Commentaires

Cette étude confirme les résultats d'autres travaux comme ceux d'Oliver et Tervone (1994). Le maintien d'une hygiène buccale efficace et le contrôle du taux de sucre dans le sang sont les obligations auxquelles ces patients doivent s'astreindre. Bien que les signes cliniques de la maladie parodontale soient plus prononcés, le traitement parodontal chez le diabétique non insulinodépendant est identique à celui d'un patient sain.

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