Les métalloprotéinases, leurs inhibiteurs physiologiques et les facteurs ostéoclasiques sont régulés différentiellement par le profil des cytokines dans la parodontite chez l'homme - JPIO n° 1 du 01/02/2005
 

Journal de Parodontologie & d'Implantologie Orale n° 1 du 01/02/2005

 

Revue scientifique internationale - Recherche clinique

Parodontologie

Myriam Kébir-Quélin  

(Bourg-la-Reine)

But de l'étude

Évaluer l'expression des métalloprotéinases matricielles (MMP) et de l'activateur du récepteur du facteur nucléaire κB (RANKL), leurs inhibiteurs tissulaires respectifs de métalloprotéinases (TIMP) et de l'ostéoprotégérine (OPG) lors de différentes formes de parodontites ainsi que la corrélation possible avec l'expression des cytokines inflammatoires et régulatrices.

Matériel et méthodes

À partir de biopsies gingivales de patients...


But de l'étude

Évaluer l'expression des métalloprotéinases matricielles (MMP) et de l'activateur du récepteur du facteur nucléaire κB (RANKL), leurs inhibiteurs tissulaires respectifs de métalloprotéinases (TIMP) et de l'ostéoprotégérine (OPG) lors de différentes formes de parodontites ainsi que la corrélation possible avec l'expression des cytokines inflammatoires et régulatrices.

Matériel et méthodes

À partir de biopsies gingivales de patients présentant des parodontites agressives (PA) ou chroniques (PC), une analyse par PCR quantitative de l'ARN messager est réalisée.

Résultats

Les patients atteints de parodontite ont une expression accrue de tous les facteurs analysés par rapport à une gencive saine. L'expression des MMP, du TNF-α et du RANKL est similaire entre PA et PC. L'expression des TIMP et de l'OPG est supérieure pour la PC, associée à un taux d'IFN-γ inférieur et une expression augmentée d'interleukine 10 par rapport à la PA.

Conclusion

Il est possible que l'expression des cytokines détermine la nature stable ou progressive des lésions parodontales et régule la sévérité des parodontites. La relation entre taux de MMP, TIMP, RANKL et OPG dans les tissus gingivaux contrôlerait la destruction tissulaire des tissus gingivaux et osseux et, donc, la sévérité de la maladie.

Commentaires

La compréhension des mécanismes de pathogénicité des parodontites progresse. Les rôles précis des cytokines ne sont pas encore élucidés. Les objectifs seraient de réguler la réponse inflammatoire en association avec l'élimination des micro-organismes pathogènes.

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