Effect of the additional installation of implants in the posterior region on the prognosis of treatment in the edentulous mandibular jaw - Implant n° 2 du 01/05/2004
 

Implant n° 2 du 01/05/2004

 

Implant a lu - Revue de presse

Prothèse

Sébastien Molko  

Cette étude examine l'effet de l'installation supplémentaire d'implants dans la région postérieure sur le pronostic de traitement au niveau des mandibules édentées.

Quinze patients ayant reçu des implants ad modum Brånemark (Nobel Biocare) dans la mandibule édentée et achevé un suivi d'une année après l'ancrage de prothèses fixes ont été sélectionnés. Pour 7 d'entre eux (groupe A), 4 ou 5 implants ont été placés entre les trous mentonniers ; pour les 8 autres...


Cette étude examine l'effet de l'installation supplémentaire d'implants dans la région postérieure sur le pronostic de traitement au niveau des mandibules édentées.

Quinze patients ayant reçu des implants ad modum Brånemark (Nobel Biocare) dans la mandibule édentée et achevé un suivi d'une année après l'ancrage de prothèses fixes ont été sélectionnés. Pour 7 d'entre eux (groupe A), 4 ou 5 implants ont été placés entre les trous mentonniers ; pour les 8 autres (groupe P), 1 ou 2 implants (un de chaque côté) ont été placés dans les régions postérieures, en complément des implants entre les trous mentonniers. Tous les implants se sont ostéointégrés. Dans le groupe A, aucune perte d'implants n'a été observée après la mise en charge. Dans le groupe P, 6 implants ont été perdus chez 5 patients durant la première année de mise en charge. Tous étaient localisés dans la région postérieure.

Pour élucider si le taux d'échec des implants dans la région postérieure du groupe P après la mise en charge était spécialement élevé, ces échecs ont été comparés avec 89 implants qui avaient été installés dans la région postérieure de mandibules afin de supporter des prothèses partielles fixées durant la même période (groupe C). Le taux de survie cumulatif des implants du groupe P est de 60 % ; pour les implants du groupe C, il est de 100 % (p < 0,001). Lorsque les taux de survie des implants postérieurs de même longueur obtenus par les deux groupes sont comparés, des différences significatives sont notées uniquement pour les implants de 7 et 10 mm de long.

Ces données démontrent que les implants postérieurs dans le groupe P représentent un risque important. La déformation de la mandibule due aux mouvements de la mâchoire a été considérée comme cause la plus vraisemblable de la perte implantaire. Lorsqu'un tel traitement modifié est choisi, il devrait donc être effectué avec une attention toute particulière.

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