A retrospective clinical study of wide-diameter implants used in posterior edentulous areas - Implant n° 3 du 01/08/2004
 

Implant n° 3 du 01/08/2004

 

Implant a lu - Revue de presse

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Éric Guez  

Cette étude rétrospective effectuée dans le département de chirurgie orale et maxillofaciale (Gavle Country Hospital, Suède) entre 1997 et 2000 évalue le pronostic d'implants Mk II WP (Nobel Biocare), situés dans les sites postérieurs au maxillaire ou à la mandibule.

Au total, 52 patients (34 femmes, 18 hommes), âgés en moyenne de 55 ans (19 à 81 ans) ont été traités durant cette période ; 78 implants autotaraudants (Mk II WP) de 5 mm de diamètre et de 7 à 13 mm de...


Cette étude rétrospective effectuée dans le département de chirurgie orale et maxillofaciale (Gavle Country Hospital, Suède) entre 1997 et 2000 évalue le pronostic d'implants Mk II WP (Nobel Biocare), situés dans les sites postérieurs au maxillaire ou à la mandibule.

Au total, 52 patients (34 femmes, 18 hommes), âgés en moyenne de 55 ans (19 à 81 ans) ont été traités durant cette période ; 78 implants autotaraudants (Mk II WP) de 5 mm de diamètre et de 7 à 13 mm de longueur en moyenne ont été posés en 2 temps : 23 au maxillaire et 55 à la mandibule. Ils ont été mis en charge fonctionnelle pendant une période moyenne de 33 mois (11 à 58 mois).

Sur l'ensemble des implants, 73 supportent des restaurations céramo-métalliques, 1 supporte une couronne In-Ceram® (Vita Zahnfabrik) et 4 des restaurations ou résine acrylique. Les prothèses implanto-portées vont de la prothèse unitaire (32 implants) à la prothèse fixe partielle (33 % sur 44 implants).

Tous les patients ont été contrôlés entre septembre et novembre 2001 pour des réexamens et analyse statistique selon un protocole strict : indice de saignement, index de plaque, mobilité, douleur, infection et indice de satisfaction (vérification de la prothèse).

Des radiographies selon la technique parallèle ont été réalisées pour vérifier la hauteur osseuse marginale.

Sur les 78 implants, 8 ont été perdus (soit 89,8 % de succès) dont 5 implants sur 23 au maxillaire (soit 78,3 % de succès). Les implants perdus sont plutôt des implants courts : 4 implants de 7 mm (soit 50 % de succès) ; 2 implants de 8,5 mm (soit 25 % de succès).

Le pourcentage d'échecs est de 18 % pour les patients fumeurs et de 7,3 % pour les non-fumeurs.

Sept patients ont perdu 8 implants : 2 avant la mise en charge, 1 fracture de porcelaine sur une restauration unitaire. La résorption osseuse marginale est modérée (- 0,9 mm).

Selon les auteurs, ces résultats sont encourageants, car la situation initiale du site implantaire est défavorable (sites postérieurs maxillaires), ce qui se traduit par une moins bonne densité, un volume osseux insuffisant et des forces occlusales importantes.

Les implants larges présentent une thérapeutique alternative fiable (89,8 % de succès).

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