Alveolar distraction osteogenesis for the correction of vertically-deficient edentulous ridges: a multicenter prospective study on humans - Implant n° 3 du 01/08/2004
 

Implant n° 3 du 01/08/2004

 

Implant a lu - Revue de presse

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Éric Guez  

Cette étude rétrospective multicentrique a été réalisée en Italie dans 4 centres universitaires entre 1998 et 2001, soit une période de 4 ans en moyenne sur 37 individus (21 hommes et 16 femmes) âgés de 18 à 72 ans (moyenne d'âge : 39,2 ans). Son but était d'évaluer l'utilisation d'un distracteur alvéolaire (Gebruder Martin) pour compenser les défauts osseux verticaux mandibulaires ou maxillaires et d'évaluer la stabilité du gain osseux obtenu après placement...


Cette étude rétrospective multicentrique a été réalisée en Italie dans 4 centres universitaires entre 1998 et 2001, soit une période de 4 ans en moyenne sur 37 individus (21 hommes et 16 femmes) âgés de 18 à 72 ans (moyenne d'âge : 39,2 ans). Son but était d'évaluer l'utilisation d'un distracteur alvéolaire (Gebruder Martin) pour compenser les défauts osseux verticaux mandibulaires ou maxillaires et d'évaluer la stabilité du gain osseux obtenu après placement implantaire.

La distraction osseuse active était de 0,5 mm toutes les 12 heures pendant 7 jours. Le distracteur a été maintenu en contention pendant 2 à 3 mois.

Après cette période, 13 implants vissés endo-osseux ont été mis en place sur les patients. La mise en charge a été réalisée entre 3 et 6 mois. Au total, 35 patients ont été réhabilités par une prothèse fixe implanto-portée ; 2 autres ont été réhabilités par overdenture.

Les paramètres étudiés étaient des mesures de radiographie du gain osseux obtenu dans le sens vertical lors de la phase active de la distraction après pose implantaire et après mise en fonction.

Après une mise en charge de 34 mois en moyenne (15 à 55 mois), le gain osseux obtenu était de 9,9 mm (4 à 15 mm) ; le pourcentage de succès des implants dentaires dans l'aire de la distraction alvéolaire était de 94,2 %.

Aucune différence significative de pourcentage des gains osseux obtenus n'a été observée entre les différents centres.

Sur les 37 patients, 8 (21,6 %) ont eu des effets secondaires ; 5 présentaient une inclinaison du segment osseux distracté.

Ont été également relevés : 1 cas avec une insuffisance de cal osseux et 1 cas de fracture mandibulaire. Une insuffisance de distraction osseuse a été constatée dans 2,7 % des cas.

Selon des auteurs, la technique de distraction est une technique sûre et fiable qui présente un risque d'infection limitée. Le pourcentage de succès des implants obtenus dans l'aire distale est comparable à un site alvéolaire mature.

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