Méthodes simplifiées d'un traitement implantaire dans une mandibule édentée : étude prospective contrôlée à 3 ans sur un protocole chirurgical en 2 temps comparé à un protocole en 1 temps et une mise en charge précoce - Implant n° 4 du 01/11/2005
 

Implant n° 4 du 01/11/2005

 

Implant a lu - Revue de presse

Chirurgie

Résumé par Thierry Neimann  

Cet article présente le troisième volet d'une étude prospective longitudinale contrôlée dont les précédentes publications sont référencées. Y sont comparés les résultats après 3 ans d'un protocole chirurgical en un temps d'une part et en 2 temps d'autre part, de la mise en charge immédiate ou différée des implants après 3 mois de temporisation et d'un système implantaire en un bloc contre un système en 2 parties.

Au total, 108 patients totalement édentés à la...


Cet article présente le troisième volet d'une étude prospective longitudinale contrôlée dont les précédentes publications sont référencées. Y sont comparés les résultats après 3 ans d'un protocole chirurgical en un temps d'une part et en 2 temps d'autre part, de la mise en charge immédiate ou différée des implants après 3 mois de temporisation et d'un système implantaire en un bloc contre un système en 2 parties.

Au total, 108 patients totalement édentés à la mandibule ont été inclus dans l'étude. Chaque patient a reçu 4 implants Nobel Biocare placés entre les 2 foramina mentonniers et des prothèses fixées ont restauré l'édentement.

Les patients étaient consécutifs et répartis en 4 groupes :

- groupe A pour la chirurgie en 1 seul temps avec mise en place du pilier prothétique ;

- groupe B contrôle pour la chirurgie en 2 temps avec un pilier placé après 8 semaines de cicatrisation ;

- groupe C pour les implants en 1 seule pièce ;

- groupe D pour les implants mis en charge précocement. Dans les groupes A et B, des implants et des piliers prothétiques standard ont été utilisés.

Dans le groupe C, l'implant conique Brånemark en une pièce a été utilisé.

Dans le groupe D, tous les patients ont reçu des implants Mk-III et des piliers Multi-Unit.

Pour les groupes A, B et C, la mise en charge est programmée 12 semaines après la chirurgie contre 3 semaines pour le groupe D. Tous les patients ont été suivis pendant 3 ans.

Sur les 432 implants mis en place, 24 ont été perdus.

Des tableaux détaillent la répartition des patients, les protocoles prothétiques de chaque groupe, la distribution des implants selon leur longueur et les pertes d'implants pendant la période observée ainsi que sur les niveaux osseux marginaux.

Les taux de survie dans les 3 groupes expérimentaux ont varié de 93,2 à 93,3 % contre 97,5 % pour le groupe contrôle avec 2 temps chirurgicaux.

Les différences statistiques entre les différents groupes n'étaient pas significatives. Concernant les niveaux osseux marginaux péri-implantaires, la perte était significativement moins importante pour le groupe D (mise en fonction précoce). Pour cette étude, les protocoles d'inclusion et d'exclusion sont exposés et toutes les procédures chirurgicales et prothétiques bien détaillées.

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