Mise en charge immédiate occlusale d'implants TiUnite® du système Brånemark placés essentiellement dans des tissus mous : résultats à 4 ans d'une étude prospective clinique - Implant n° 4 du 01/11/2005
 

Implant n° 4 du 01/11/2005

 

Implant a lu - Revue de presse

Chirurgie

Résumé par Thierry Neimann  

Cette étude clinique prospective présente les résultats obtenus par des implants Mk-IV TiUnite® (Nobel Biocare) mis en charge immédiatement sous des reconstitutions fixées après une période de 4 ans.

Au total, 38 patients ont reçu 51 prothèses fixées le jour de la chirurgie implantaire : 20 restaurations sont des couronnes unitaires, 30 sont des prothèses partielles fixées et 1 prothèse fixée rétablit une mandibule édentée complète.

Ces prothèses...


Cette étude clinique prospective présente les résultats obtenus par des implants Mk-IV TiUnite® (Nobel Biocare) mis en charge immédiatement sous des reconstitutions fixées après une période de 4 ans.

Au total, 38 patients ont reçu 51 prothèses fixées le jour de la chirurgie implantaire : 20 restaurations sont des couronnes unitaires, 30 sont des prothèses partielles fixées et 1 prothèse fixée rétablit une mandibule édentée complète.

Ces prothèses sont soutenues par 102 implants Mk-IV TiUnite® du système Brånemark : 38 au maxillaire et 64 à la mandibule ; 88 % des implants ont été placés dans des zones postérieures et plus particulièrement dans de l'os de types 3 et 4. Au cours de cette étude, la stabilité primaire a été évaluée par une analyse de fréquence de résonance, puis lors de contrôles pendant 4 ans.

L'article présente différentes informations sous forme de tableaux : la répartition des implants selon la qualité et la quantité d'os, le détail et la localisation des traitements, les pertes d'implants dans le temps et les taux de succès cumulatifs après 1 an, puis 4 ans, les indices de plaque visible et de saignement au sondage, le remodelage osseux péri-implantaire suivi à partir de clichés radiographiques et l'indice papillaire de Jemt pendant cette période. Les patients ont été contrôlés à 2, 3 et 6 mois puis à 1, 2, 3 et 4 années de mise en charge.

Trois implants maxillaires ont été déposés après 8 semaines de fonction chez un même patient, car ils n'étaient pas conformes aux critères de succès définis pour l'étude.

Le taux de succès cumulatif était de 97,1 % après 4 ans de mise en fonction ; le remodelage osseux s'est produit au cours de la 1re année pour rester stable ensuite les 4 années suivantes et correspond à une perte moyenne de 1,4 ± SD 0,9 mm. Lors de la dernière évaluation, l'absence de plaque marginale et de saignement au sondage a été rapportée pour respectivement 87 et 69 % des sites et est restée stable depuis la première année évaluée. Les tissus mous interproximaux mésiaux et distaux ont augmenté pour former des papilles avec des scores initiaux de 1,4 ± 1,1 et 1,0 ± 1,1 pour aboutir à des valeurs de 2,0 ± 0,8 et 1,7 ± 0,8 après 4 ans.

Le recrutement des patients et les critères d'inclusion dans l'étude ont été décrits dans un article antérieur et référencé. À partir de ces données nombreuses et bien documentées, les auteurs soulignent l'intérêt de ces implants au revêtement et à la forme modifiés pour obtenir de bons résultats pour des traitements implantaires dans une situation osseuse défavorable.

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