Mesure de la stabilité initiale d'implants posés dans différents secteurs anatomiques sur des mandibules et maxillaires de cadavres humains frais - Implant n° 3 du 01/09/2008
 

Implant n° 3 du 01/09/2008

 

Implant a lu - Revue de presse

Recherche

Résumé par Thierry Neimann  

Cette étude a pour but de vérifier que la stabilité implantaire initiale varie selon la localisation anatomique de l'os des mâchoires.

Au total, 4 paires de mandibules et maxillaires édentés ont été retrouvées sur des cadavres humains. Six implants (Biomet, 3i) par paire ont été placés dans différents sites anatomiques : maxillaire antérieur, maxillaire postérieur droit et gauche, mandibule antérieure, mandibule postérieure droite et gauche.

Immédiatement...


Cette étude a pour but de vérifier que la stabilité implantaire initiale varie selon la localisation anatomique de l'os des mâchoires.

Au total, 4 paires de mandibules et maxillaires édentés ont été retrouvées sur des cadavres humains. Six implants (Biomet, 3i) par paire ont été placés dans différents sites anatomiques : maxillaire antérieur, maxillaire postérieur droit et gauche, mandibule antérieure, mandibule postérieure droite et gauche.

Immédiatement après la mise en place des implants, la stabilité initiale implantaire a été mesurée avec, d'une part, un dispositif expérimental d'analyse de fréquence de résonance et, d'autre part, un dispositif d'analyse de fréquence de résonance commercialisé (Osstell), puis avec un dispositif mécanique (Periotest).

Toutes les chirurgies implantaires et mesures de stabilité primaires ont été effectuées dans les 72 heures qui ont suivi les décès pour se rapprocher des conditions cliniques classiques. Des tests de mesures répétées ANOVA et des analyses de corrélation à une variable ont traité les résultats obtenus.

Les implants mandibulaires avaient significativement la plus grande stabilité initiale. Les implants maxillaires postérieurs étaient les moins stables. La stabilité était plus mésio-distale que vestibulo-linguale. Les résultats obtenus avec les 3 systèmes de mesures différents étaient très fortement associés les uns aux autres.

L'étude a confirmé que la stabilité implantaire initiale variait selon les sites anatomiques et qu'il y avait une très forte corrélation (r = 0,852) entre les valeurs de Periotest et le quotient de stabilité implantaire de l'Osstell.

Articles de la même rubrique d'un même numéro