Mise en place d'implants dans des sinus maxillaires greffés : analyse rétrospective des résultats cliniques en fonction de la situation de départ et proposition d'une classification - Implant n° 3 du 01/09/2008
 

Implant n° 3 du 01/09/2008

 

Implant a lu - Revue de presse

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Résumé par Sébastien Molko  

Cette étude présente une classification des défauts maxillaires nécessitant une technique de greffe osseuse (SFEPs) avec deux intentions :

- proposer une normalisation des procédures chirurgicales, selon le type d'atrophie préexistante ;

- permettre l'évaluation du taux de succès/survie des implants placés dans les sinus greffés en fonction de la situation initiale.

Au total, 952 SFEPs consécutives ont été effectuées sur 692 patients. Les défauts...


Cette étude présente une classification des défauts maxillaires nécessitant une technique de greffe osseuse (SFEPs) avec deux intentions :

- proposer une normalisation des procédures chirurgicales, selon le type d'atrophie préexistante ;

- permettre l'évaluation du taux de succès/survie des implants placés dans les sinus greffés en fonction de la situation initiale.

Au total, 952 SFEPs consécutives ont été effectuées sur 692 patients. Les défauts initiaux ont été classés selon une nouvelle classification, qui prend en compte non seulement l'os résiduel sous le sinus, mais aussi la largeur de la crête alvéolaire et la relation intermaxillaire dans le sens horizontal et vertical. Les résultats ont été évalués selon les différentes classes. Les sinus ont été greffés avec autogreffe osseuse prélevée en intra-oral ou extra-oral. Au total, 579 SFEPs ont été associées à des greffes osseuses en onlay pour corriger des défauts horizontaux et verticaux. Un total de 2 037 implants ont été insérés dans les sinus greffés soit immédiatement, soit 4-6 mois plus tard. Trois à 6 mois après, les implants ont été mis en charge. La moyenne de suivi était de 59 mois (12-144 mois).

Le taux de réussite des procédures de reconstruction variait entre 93,2 % et 100 % selon la classe de l'atrophie. Les taux de survie globale et de succès des implants ont été respectivement de 95,8 % et 92,5 %. Des taux de réussite bas ont été relevés dans les classes présentant les atrophies les plus sévères.

Les résultats obtenus ont démontré que les greffes osseuses de sinus, seules ou en association avec les procédures de reconstruction d'os autogène en onlay, sont une procédure fiable pour permettre la mise en place d'implants dans les maxillaires supérieurs atrophiques, quelle que soit la situation clinique initiale. Toutefois, il convient de souligner que le taux de réussite des procédures de reconstruction et des implants diffère selon la classe de l'atrophie, montrant un plus faible taux de réussite dans les classes présentant une atrophie plus grave.

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