Immediate and delayed implant placement into extraction sockets: 5-year report - Implant n° 2 du 01/06/2001
 

Implant n° 2 du 01/06/2001

 

Implant a lu - Revue de presse

Chirurgie

Thierry Neimann  

Cet article est la suite d'une étude publiée qui analysait les résultats à 3 ans d'implants placés immédiatement après des extractions dentaires. Les résultats obtenus après 5 ans sont présentés en tenant compte des types et tailles d'implants, des qualités et quantité d'os, de la situation intrabuccale des implants, de la profondeur initiale des sites d'extraction implantation et des causes initiales d'avulsion dentaire. Douze centres ont participé à cette étude prospective...


Cet article est la suite d'une étude publiée qui analysait les résultats à 3 ans d'implants placés immédiatement après des extractions dentaires. Les résultats obtenus après 5 ans sont présentés en tenant compte des types et tailles d'implants, des qualités et quantité d'os, de la situation intrabuccale des implants, de la profondeur initiale des sites d'extraction implantation et des causes initiales d'avulsion dentaire. Douze centres ont participé à cette étude prospective multicentrique portant sur 143 patients consécutifs.

Deux cent soixante-quatre implants Nobel Biocare ont été posés immédiatement après avulsion ou après un court délai variant de 3 à 5 semaines. L'échantillon a été divisé en 5 sous-groupes selon les modalités cliniques de départ.

Entre 3 et 5 ans de mise en charge, le taux de succès cumulatif des implants est resté stable à 92,4 % au maxillaire et 94,7 % à la mandibule. Concernant les taux d'échecs, aucune différence n'a été observée entre les 5 groupes malgré des modalités de mise en place des implants différentes : insertion immédiate, différée entre 3 et 5 semaines, utilisation de membranes ou d'éléments allogènes corrigeant les défauts osseux initiaux des sites.

Les auteurs posent l'hypothèse d'une corrélation clinique entre les implants perdus et une raison parodontale d'extraction des dents, sans pouvoir établir de relation de cause à effet. Ils supposent que des tissus parodontaux affectés par la présence de défauts intra-osseux peuvent nuire à la relation de surface os/implant et, par conséquent, à la stabilité primaire.

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