Pérennité de l'implant Brånemark chez les édentés partiels : étude prospective multicentrique sur 10 ans - JPIO n° 2 du 01/05/2000
 

Journal de Parodontologie & d'Implantologie Orale n° 2 du 01/05/2000

 

Revue scientifique internationale - Recherche clinique

Implantologie

G Hage*   P Seunanèche**  

But de l'étude

Evaluer les résultats des implants Brånemark chez les édentés partiels. Cette étude est la prolongation dune étude multicentrique dont les résultats préliminaires à 5 ans ont déjà été publiés.

Matériels et méthodes

185 implants maxillaires et 276 mandibulaires ont été posés chez 127 patients par 6 équipes entre 1985 et 1987 ; 125 patients ont reçu des restaurations prothétiques partielles. La moyenne d'âge est de 50...


But de l'étude

Evaluer les résultats des implants Brånemark chez les édentés partiels. Cette étude est la prolongation dune étude multicentrique dont les résultats préliminaires à 5 ans ont déjà été publiés.

Matériels et méthodes

185 implants maxillaires et 276 mandibulaires ont été posés chez 127 patients par 6 équipes entre 1985 et 1987 ; 125 patients ont reçu des restaurations prothétiques partielles. La moyenne d'âge est de 50 ans. Ils ont été contrôlés annuellement selon des critères cliniques et radiologiques ; 38 patients (30 %) se sont retirés de l'étude, dont 24 durant les 5 dernières années.

Résultats

Le taux global de survie est de 92,6 % dont 90,2 % au maxillaire et 93,7 % à la mandibule. La majorité des implants ont été perdus avant la réalisation de la prothèse et à 1 et 2 ans après. Seuls 4 implants maxillaires chez 3 patients ont été perdus durant les 5 dernières années. La majorité des implants perdus sont des implants standard courts (7 et 10 mm). La perte osseuse est de moins de 1 mm dans 70 % des cas et de plus de 2 mm dans 7 % des cas.

Conclusion

Le taux global de survie des implants est de 92,6 %. Ces résultats sont comparables et même dépassent ceux obtenus chez les édentés totaux sur une même période. La majorité des cas (83 %) sont au niveau postérieur maxillaire et mandibulaire. Trois des 4 implants perdus durant les 5 dernières années l'ont été pour des causes mécaniques, ce qui met l'accent sur le problème de la surcharge plutôt que sur un problème inflammatoire.

Commentaire

Cette étude a le mérite d'être la première étude prospective multicentrique sur 10 ans, réalisée sur l'édentement partiel (essentiellement postérieur). Elle apporte aussi bien aux praticiens qu'aux patients un argument de taille quant à la prévisibilité de la technique du système implantaire Brånemark dans les cas dédentation partielle.

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