Revue scientifique internationale - Recherche clinique
Implantologie
Les buts de cette étude prospective à 3 ans sont de déterminer les facteurs de risques autour d'implants unitaires en fonction, de comparer l'état clinique et microbiologique entre implants unitaires et dents adjacentes et enfin de comparer le comportement des implants en titane, plasma titane projeté et HA de formes identiques placés chez les mêmes patients.
59 implants titane pur (revêtement lisse) chez 59...
Les buts de cette étude prospective à 3 ans sont de déterminer les facteurs de risques autour d'implants unitaires en fonction, de comparer l'état clinique et microbiologique entre implants unitaires et dents adjacentes et enfin de comparer le comportement des implants en titane, plasma titane projeté et HA de formes identiques placés chez les mêmes patients.
59 implants titane pur (revêtement lisse) chez 59 patients sont comparés aux dents adjacentes servant de contrôle. De même, 19 implants à état de surface modifié sont placés chez 17 patients et comparés aux implants titane pur. Les évaluations à T0, 3, 6, 12, 18, 24, 30 et 36 mois comprennent le PI, PPD, BoP, RAL, la mobilité (Périotest®), la hauteur osseuse radiographique, la largeur de gencive kératinisée, le taux AST, la présence de Pg, Bf, Pi (sonde ADN).
Le taux de survie moyen à 3 ans est de 98,3 %. Pour un PI s'améliorant dans le temps, le taux de BoP + est plus important au niveau des implants à T0 et 3 ans ; la largeur de gencive kératinisée est plus importante autour des dents naturelles ; la PPD est toujours supérieure autour des implants et augmente dans 73 % des implants ; le RAL est constant autour des implants et des dents ; la mobilité est identique entre dents et implants ; le niveau osseux radiographique, stable autour des dents, régresse entre T0 et 12 mois autour des implants. Il n'y a pas de différences microbiologiques et le taux d'AST augmente dans le temps sans jamais atteindre 800 μ IU. Il n'y a jamais de différence entre les 2 types d'implants.
Cette étude révèle qu'en présence de patients parodontalement sains et ayant un bon contrôle de plaque, aucun facteur de risque n'est mis en évidence, expliquant un taux moyen de survie de 98,3 % autour des implants unitaires à 3 ans.