Revue scientifique internationale - Recherche clinique
Parodontologie
C'est la première mise en évidence de la chimiokine RANTES (Regulated on Activation, Normal T cell Expressed and Secreted) dans le fluide gingival de patients atteints de maladie parodontale. Cette chimiokine attire et active sélectivement les macrophages et les lymphocytes.
Prélèvement de fluide gingival chez des patients atteints de parodontite et des patients sains, pour différentes profondeurs de...
C'est la première mise en évidence de la chimiokine RANTES (Regulated on Activation, Normal T cell Expressed and Secreted) dans le fluide gingival de patients atteints de maladie parodontale. Cette chimiokine attire et active sélectivement les macrophages et les lymphocytes.
Prélèvement de fluide gingival chez des patients atteints de parodontite et des patients sains, pour différentes profondeurs de sondage.
La présence de RANTES est mise en évidence exclusivement dans le groupe maladie parodontale. Sa concentration est plus élevée pour les sulci de moins de 3 mm par rapport aux poches ≥ 6 mm.
La présence de RANTES uniquement chez les patients avec maladie parodontale peut représenter un caractère général d'inflammation chronique. Cette chimiokine peut être impliquée dans les mécanismes biologiques sous-jacents à la pathogenèse et à la progression des parodontopathies.
L'intérêt de la mise en évidence de cette chimiokine serait la détection de phases d'activité de parodontite ou un indicateur de susceptibilité. Cependant, le niveau de RANTES ne reflète pas, pour les auteurs, une phase d'activité.