La chimiokine RANTES dans le fluide gingival d'adultes atteints de parodontite - JPIO n° 1 du 01/02/2001
 

Journal de Parodontologie & d'Implantologie Orale n° 1 du 01/02/2001

 

Revue scientifique internationale - Recherche clinique

Parodontologie

M Kebir-Quelin*   E Steimlé**  

But de l'étude

C'est la première mise en évidence de la chimiokine RANTES (Regulated on Activation, Normal T cell Expressed and Secreted) dans le fluide gingival de patients atteints de maladie parodontale. Cette chimiokine attire et active sélectivement les macrophages et les lymphocytes.

Matériels et méthodes

Prélèvement de fluide gingival chez des patients atteints de parodontite et des patients sains, pour différentes profondeurs de...


But de l'étude

C'est la première mise en évidence de la chimiokine RANTES (Regulated on Activation, Normal T cell Expressed and Secreted) dans le fluide gingival de patients atteints de maladie parodontale. Cette chimiokine attire et active sélectivement les macrophages et les lymphocytes.

Matériels et méthodes

Prélèvement de fluide gingival chez des patients atteints de parodontite et des patients sains, pour différentes profondeurs de sondage.

Résultats

La présence de RANTES est mise en évidence exclusivement dans le groupe maladie parodontale. Sa concentration est plus élevée pour les sulci de moins de 3 mm par rapport aux poches ≥ 6 mm.

Conclusion

La présence de RANTES uniquement chez les patients avec maladie parodontale peut représenter un caractère général d'inflammation chronique. Cette chimiokine peut être impliquée dans les mécanismes biologiques sous-jacents à la pathogenèse et à la progression des parodontopathies.

Commentaires

L'intérêt de la mise en évidence de cette chimiokine serait la détection de phases d'activité de parodontite ou un indicateur de susceptibilité. Cependant, le niveau de RANTES ne reflète pas, pour les auteurs, une phase d'activité.

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