Revue scientifique internationale - Recherche clinique
Parodontologie
Elle consiste à déterminer et comparer le degré de perte osseuse alvéolaire marginal entre un groupe de sujets diabétiques (de type 1) et un groupe témoin de sujets non diabétiques.
Le groupe diabétique (n = 35) est subdivisé en 3 groupes : D1 (pas de complications), D2 (Hb A1c élevée et rétinopathie), et D3 (rétinopathie, néphropathie, neuropathies, HTA et infections cutanées). Le groupe non...
Elle consiste à déterminer et comparer le degré de perte osseuse alvéolaire marginal entre un groupe de sujets diabétiques (de type 1) et un groupe témoin de sujets non diabétiques.
Le groupe diabétique (n = 35) est subdivisé en 3 groupes : D1 (pas de complications), D2 (Hb A1c élevée et rétinopathie), et D3 (rétinopathie, néphropathie, neuropathies, HTA et infections cutanées). Le groupe non diabétique est composé de 10 sujets. Les niveaux d'os alvéolaire ont été mesurés sur les molaires maxillaires et mandibulaires à l'aide d'orthopantomogramme. Les sites mésiaux et distaux présentant une perte osseuse supérieure à 15 % (distance entre jonction émail-cément et crête osseuse) ont été répertoriés.
Les pourcentages moyens de perte osseuse sont comparables dans le groupe témoin et le groupe diabétique. Les sujets appartenant au groupe diabétique D3 présentent des pertes osseuses supérieures mais non significatives par rapport aux groupes D1 et D2. Cependant, si un sujet diabétique présente un bon équilibre glycémique sans complications associées, le degré de perte osseuse est comparable aux sujets non diabétiques.
Il existe une augmentation de la perte osseuse alvéolaire chez les sujets atteints de diabète de type I non équilibré avec complications.
Plusieurs études épidémiologiques antérieures ont montré que le diabète de type I était un facteur de risque dans le développement de la maladie parodontale. Cette étude montre qu'un diabète non et/ou mal équilibré avec ses complications est un facteur de risque de la maladie parodontale.