Colonisation précoce d'implants dentaires par des pathogènes parodontaux chez des patients édentés partiels - JPIO n° 2 du 01/05/2001
 

Journal de Parodontologie & d'Implantologie Orale n° 2 du 01/05/2001

 

Revue scientifique internationale - Recherche clinique

Implantologie

V Jaumet*   Y Reingewirtz**  

But de l'étude

Etudier la colonisation bactérienne péri-implantaire chez des patients édentés partiels après avoir enregistré la prévalence et les proportions des pathogènes parodontaux en pré et peropératoire.

Matériels et méthodes

Une analyse microbiologique par culture est réalisée chez 20 patients, au niveau de la salive et des poches parodontales en pré-opératoire, puis en phase chirurgicale immédiatement avant la pose des implants...


But de l'étude

Etudier la colonisation bactérienne péri-implantaire chez des patients édentés partiels après avoir enregistré la prévalence et les proportions des pathogènes parodontaux en pré et peropératoire.

Matériels et méthodes

Une analyse microbiologique par culture est réalisée chez 20 patients, au niveau de la salive et des poches parodontales en pré-opératoire, puis en phase chirurgicale immédiatement avant la pose des implants et lors de la connexion des piliers, et enfin à 1, 6 et 12 mois postopératoires.

Résultats

Après 6 mois de mise en charge, la flore autour des implants est similaire à celle des poches parodontales. L'Aa, isolé au niveau de sites parodontaux de 2 patients au début de l'étude, n'a jamais pu être retrouvé au niveau des implants. Ce n'est pas le cas du Pg qui, trouvé initialement sur 2 patients, est présent à 12 mois autour des implants, avec échec implantaire pour l'un des patients, et des complications infectieuses à 8 mois pour un 3e patient où Pg a été isolé.

Conclusion

Le contrôle de l'infection, chez des patients partiellement édentés ayant eu des antécédents de parodontite, est important pour prévenir une péri-implantite et doit être assuré par des thérapeutiques anti-microbiennes adaptées avant la pose des implants.

Commentaires

Compte tenu du faible taux des échecs implantaires, cette étude mériterait d'être menée sur un plus grand nombre de patients afin de mieux interpréter l'incidence des pathogènes parodontaux sur la pérennité des implants. En outre, les auteurs occultent le rôle des défenses de l'hôte qui pourraient expliquer l'absence de complications malgré la présence de ces mêmes pathogènes.

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