Relations entre implants endo-osseux et diabète de type II : une étude prospective - JPIO n° 2 du 01/05/2001
 

Journal de Parodontologie & d'Implantologie Orale n° 2 du 01/05/2001

 

Revue scientifique internationale - Recherche clinique

Implantologie

V Jaumet*   Y Reingewirtz**  

But de l'étude

Cette étude prospective et multicentrique sur 5 ans a pour but de déterminer le comportement et le devenir d'implants placés dans une population atteinte de diabète de type II.

Matériels et méthodes

178 implants endo-osseux (2 stades) sont placés chez 89 patients mâles âgés de 63 ans en moyenne, provenant de 13 centres différents. Les patients, édentés complets, sont tous atteints de diabète de type II et les implants sont...


But de l'étude

Cette étude prospective et multicentrique sur 5 ans a pour but de déterminer le comportement et le devenir d'implants placés dans une population atteinte de diabète de type II.

Matériels et méthodes

178 implants endo-osseux (2 stades) sont placés chez 89 patients mâles âgés de 63 ans en moyenne, provenant de 13 centres différents. Les patients, édentés complets, sont tous atteints de diabète de type II et les implants sont tous symphysaires. Chaque équipe est composée d'un chirurgien, d'un endocrinologue et d'un prothésiste. Un examen clinique et radiographique est réalisé à T0, 3, 6, 12, 18, 24, 30, 36, 42, 48, 54 et 60 mois après le placement de la prothèse.

Résultats

Le taux de survie des implants entre la réalisation prothétique et la fin de l'étude est de 98 % tandis que le taux de survie entre le placement des implants et la fin de l'étude est de 90 %. En effet, 16 (9 %) implants sont considérés comme des échecs dont 5 détectés lors du stade 2, 7 entre le stade 2 et la réalisation prothétique et 4 après le placement de la prothèse. De même, une analyse de régression révèle que seules la longueur des implants et la durée du diabète peuvent être considérées comme des facteurs de risque d'échec.

Conclusion

Cette étude montre que le traitement de patients diabétiques, édentés totaux, par des implants est prédictible.

Commentaires

Ce travail semble s'opposer à d'autres (études de Nevins, par exemple) pour lesquelles le diabète est un facteur de risque significatif en implantologie. Il semble qu'un consensus soit nécessaire.

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