Identification de pathogènes parodontaux dans des plaques d'athérome

But de l'étude

L'hypothèse est que les micro-organismes buccaux pénètrent dans la circulation sanguine où ils pourraient jouer un rôle dans le développement et la progression de l'arthérosclérose, conduisant aux maladies coronovasculaires (CVD).

Matériels et méthodes

Cinquante patients infectés par cathéter présentent du Chlamydia pneumoniae, du cytomégalovirus, de l'ARN ribosomial 16S bactérien : cet ARN a été amplifié par méthode PCR et a permis de mettre en évidence des oligonucléotides spécifiques de Aa, Bf, Pg et Pi.

Résultats

80 % des 50 patients sont positifs pour au moins un de ces micro-organismes. 38 % sont positifs pour le cytomégalovirus et 18 % pour C. pneumoniae. D'autre part, 44 % des 50 plaques d'athérome sont positives pour au moins un des pathogènes parodontaux (30 % positifs pour Bf, 26 % pour Pg, 18 % pour Aa et 14 % pour Pi.

Conclusion

Les pathogènes parodontaux sont présents dans les plaques d'athérome et jouent un rôle dans le développement et la progression de l'arthérosclérose.

Commentaires

Cette étude confirme l'importance du dépistage des maladies parodontales, même s'il reste encore à élucider le rôle de ces pathogènes dans la formation et le développement des plaques d'athérome.