Revue scientifique internationale - Recherche fondamentale
Parodontologie
Il est de montrer si des infections périphériques à Porphyromonas gingivalis (Pg) peuvent induire des processus pathologiques du système nerveux central (SNC) ou aggraver une sclérose en plaques.
Des cellules gliales de cerveau de rat sont cultivées et stimulées par Pg ou ses lipopolysaccharides (LPS). Les effets de l'inflammation périphérique induite par Pg sur les paramètres cliniques...
Il est de montrer si des infections périphériques à Porphyromonas gingivalis (Pg) peuvent induire des processus pathologiques du système nerveux central (SNC) ou aggraver une sclérose en plaques.
Des cellules gliales de cerveau de rat sont cultivées et stimulées par Pg ou ses lipopolysaccharides (LPS). Les effets de l'inflammation périphérique induite par Pg sur les paramètres cliniques de la maladie sont étudiés sur une encéphalomyélite auto-immune (EAE) chez des souris.
Pg et ses LPS induisent la sécrétion des médiateurs pro-inflammatoires (oxyde nitrique et PGE2) sur les cellules gliales. L'injection de Pg en sous-cutané chez la souris est suivie par l'induction d'une EAE puis par l'aggravation de celle-ci.
Cette étude fournit la preuve évidente qu'une infection par un pathogène parodontal comme Pg peut jouer un rôle dans la pathogénicité de certaines maladies du SNC comme la sclérose en plaques.
Il a déjà été démontré des corrélations entre les maladies parodontales et d'autres pathologies comme les maladies cardiovasculaires ou la naissance d'enfants de faible poids. Cette étude nous montre une nouvelle relation possible avec le système nerveux central : d'autres études, en particulier chez l'homme, sont nécessaires pour confirmer ces faits sur la souris.