Augmentation de crête alvéolaire par association de greffes osseuses autogènes mandibulaires et membranes non résorbables. Une étude expérimentale chez le rat - JPIO n° 1 du 01/02/2003
 

Journal de Parodontologie & d'Implantologie Orale n° 1 du 01/02/2003

 

Revue scientifique internationale - Recherche fondamentale

Parodontologie

Vincent JAUMET  

(Longjumeau)

But de l'étude

Comparer l'association greffon osseux cortical/membrane polytétrafluoruréthylène expansée (PTFE-e) à l'utilisation de greffons osseux seuls sur l'augmentation de crête alvéolaire maxillaire chez le rat.

Matériels et méthodes

Le protocole est le même que celui de l'étude précédente, la différence se faisant au niveau du site receveur : crête alvéolaire maxillaire édentée. L'analyse histologique porte sur des coupes réalisées 15, 30, 60...


But de l'étude

Comparer l'association greffon osseux cortical/membrane polytétrafluoruréthylène expansée (PTFE-e) à l'utilisation de greffons osseux seuls sur l'augmentation de crête alvéolaire maxillaire chez le rat.

Matériels et méthodes

Le protocole est le même que celui de l'étude précédente, la différence se faisant au niveau du site receveur : crête alvéolaire maxillaire édentée. L'analyse histologique porte sur des coupes réalisées 15, 30, 60 et 90 jours après chirurgie.

Résultats

Au niveau des sites expérimentaux, lorsque la membrane ne s'expose pas, le greffon osseux conserve son volume et se fond dans le site receveur. Quand la membrane est exposée expose (situation la plus fréquente) ou au niveau des sites contrôles, le greffon se résorbe plus ou moins complètement et un hiatus s'observe entre la greffe et la crête alvéolaire.

Conclusion

Le volume des greffons osseux autogènes utilisés pour l'augmentation des crêtes alvéolaires est maintenu lorsqu'ils sont recouverts d'une membrane non résorbable bien adaptée, à condition que celle-ci ne soit pas exposée lors de la cicatrisation.

Commentaires

Par rapport à l'étude précédente, le site receveur diffère. Les auteurs constatent plus de 80 % d'exposition de membrane à partir de 30 jours de cicatrisation, ce qui est à l'origine d'une importante résorption des greffons. Cette exposition des membranes est fréquente au maxillaire, le recouvrement ne pouvant être obtenu que par une traction coronaire du lambeau vestibulaire avec le risque d'exercer des tensions aboutissant à une découverte de la membrane, avec d'éventuelles nécroses du tissu muqueux sus-jacent insuffisamment vascularisé.

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