Revue scientifique internationale - Recherche fondamentale
Parodontologie
(Paris)
Le but de cette étude est :
- de comparer la capacité d'invasion de S.mutans et A. actinomycetemcomitans à travers 3 membranes, composées de polytétrafluoréthylène expansé (PTFE-e), de polyglactine 910 et de collagène de type I ;
- d'explorer les effets de ces bactéries sur les fibro-blastes du ligament parodontal (LP).
La perméabilité bactérienne est étudiée in vitro à travers les...
Le but de cette étude est :
- de comparer la capacité d'invasion de S.mutans et A. actinomycetemcomitans à travers 3 membranes, composées de polytétrafluoréthylène expansé (PTFE-e), de polyglactine 910 et de collagène de type I ;
- d'explorer les effets de ces bactéries sur les fibro-blastes du ligament parodontal (LP).
La perméabilité bactérienne est étudiée in vitro à travers les membranes, après inoculation de S. mutans et A. actinomycetemcomitans. Ensuite, les fibroblastes du LP sont placés sur des membranes infectées ou non puis étudiés par microscope électronique (SEM).
La membrane la moins perméable est celle en PTFE-e, puis celle à base de collagène et, enfin, celle en polyglactin 910. S. mutans passe plus rapidement qu'A. actinomycetemcomitans à travers ces membranes. L'attachement cellulaire varie selon les membranes : le plus mauvais support est celle en PTFE-e. Les deux types bactériens influencent l'attachement cellulaire.
La différence de perméabilité entre les différentes membranes est démontrée. Il semble que leur contamination bactérienne pourrait altérer les résultats escomptés.
A l'heure où les membranes résorbables sont de plus en plus utilisées en RTG au détriment des membranes non résorbables, cette étude apporte plus d'informations concernant le comportement de l'infection : ceci peut expliquer certains échecs et appelle à une vigilance accrue dans les protocoles d'utilisation clinique.